USA-RDC : l’émissaire de Biden insiste sur un «environnement propre»

Amos Hochstein, coordonnateur spécial à la Maison Blanche pour les Affaires énergétiques internationales, vient de boucler, hier mardi 13 septembre 2022, un séjour de deux jours à Kinshasa. Emissaire du Président des Etats-unis d’Amérique, Joe Biden, pour porter un message à son homologue de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Amos Hochstein a animé un point de presse sur l’objet de sa mission dans notre pays juste avant de s’envoler vers d’autres cieux. L’entretien
s’est déroulé dans une résidence de l’ambassade des Etats-Unis, dans la commune de la Gombe.

Après avoir noté l’excellence des relations entre les deux pays, il a précisé être venu en République Démocratique du Congo (RDC) pour se focaliser essentiellement sur le secteur des mines et des investissements. Les Etats-Unis sont conscients que la RDC est un pays très important pour le monde entier à cause de ses ressources naturelles. En effet, elle contribue énormément à l’assainissement de l’environnement et du climat dans le monde. Il a souligné que
chaque pays a besoin des énergies propres. Et aucun pays dans le monde n’a autant d’atouts que la RDC.
Précisant sa pensée, Amos Hachstein a expliqué que lorsqu’il parle d’un environnement propre, il entend par là un environnement où il n’y a pas de corruption ; où les enfants ne sont pas exploités, surtout dans les mines ; où les travailleurs bénéficient d’un salaire décent et où les droits de l’homme sont respectés. Enfin, les Etats-Unis veulent que l’exploitation des mines profitent aussi aux localités environnantes et aux populations autochtones. Pour l’émissaire de Joe
Biden, l’ensemble de ces exigences conditionnent les investissements américains dans le pays. En outre, il s’est dit convaincu que, pour être efficace, la lutte contre le changement climatique doit demeurer une lutte planétaire ; évidemment avec la contribution des Etats-Unis.
Au sujet de l’exploitation des blocs pétroliers et gaziers initiées par la RDC, de prime abord, il a noté qu’il est vrai que le monde traverse aujourd’hui une période de l’histoire où la tendance est de se défaire des énergies fossiles. Mais, a-t-il immédiatement fait remarquer, les Congolais ont le droit de profiter de leurs richesses pour se développer et, partant, développer leur pays. Les Etats-Unis comptent conseiller la RDC pour que ces exploitations ne provoquent pas la détérioration de l’environnement.
Concernant les investissements d’autres partenaires économiques dans le pays, il a souligné que les Etats-Unis ne dictent à aucun pays des partenaires avec qui il conviendrait de négocier.
SAKAZ

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