« Le cancer est une maladie qui tue silencieusement les populations du monde. En Afrique, le coût de la prise en charge des maladies cancéreuses pose de sérieux problème, faute d’infrastructures adéquates’’. Tel est le constat fait dans plusieurs pays du continent africain et du monde.
En sa qualité de Vice-Présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD), la première dame de la République Démocratique du Congo a participé au Congrès Mondial sur le Cancer du 18 au 20 octobre 2022 à Genève en Suisse. Ce congrès était initié par l’Union Internationale de lutte contre le cancer. Il a rassemblé la communauté mondiale du cancer enfin de réduire la charge mondiale du cancer grâce au pouvoir des actions collectives.
En effet, durant ces journées d’échanges, le congrès a mis en exergue des panels spécifiques focalisés sur l’information et le partage d’expériences pour permettre aux participants d’avoir une meilleure connaissance de la prévention et du dépistage, la prise en charge et la recherche sur différents types de cancers.
Prenant la parole en sa qualité de Vice-Présidente de l’OPDAD, aux côtés de Claudine TALON, Première Dame du Bénin, et d’autres personnalités lors d’un panel axé sur “Conquering cancer”, l’épouse du chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a établi le lien entre la vision de l’OPDAD et la lutte contre le cancer.
La Première Dame a démarré son intervention en rappelant la vision
spécifique de l’OPDAD et la détermination de cette organisation à travailler au profit des populations du continent, la dynamique de s’investir pour « Une Afrique développée avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomisés ».
Les Premières Dames d’Afrique travaillent pour : (1) contribuer à la réduction de la mortalité prématurée due au cancer ; (2) nouer des partenariats stratégiques nécessaires au renforcement des initiatives et des programmes sur les cancers du col de l’utérus.’’ a indiqué Denise Nyakeru Tshisekedi.
Elle a, en outre, rappelé que cette organisation continentale a mené plusieurs activités dans la lutte contre le cancer, en partenariat avec ROCHE, MERCK et OMS entre autres .
Elle a souligné que les différentes activités menées avaient comme cibles spécifiquement : la prévention et le contrôle des cancers de l’appareil reproducteur féminin ; la prévention, la prise en charge et la destigmatisation de l’infertilité ainsi que du cancer chez la femme ; le renforcement des capacités de communication grâce aux plateformes sociales ; et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans les domaines de la fertilité et des soins contre le cancer.
L’OMS a mis en exergue les personnes touchées afin d’aider les populations du monde
Dans ce même ordre d’idée, une autre activité était organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé sous le thème « Amplifier l’expérience vécue des personnes touchées par le cancer ».
Aux côtés une panoplie de personnalités du monde, à l’instar de Son Altesse Royale la Princesse Dina MIRED de Jordanie, de Kim SIMPLIS BARROW, ancienne Première Dame de Belize, et d’Isabella NAANA ASANTE, survivante du cancer, la très distinguée Première Dame du Congo, Denise NYAKERU TSHISEKEDI, a présenté, sur base d’une histoire familiale vécue, les défis auxquels, selon elle, les personnes vivant avec le cancer sont confrontées.
«Selon moi, les personnes qui vivent avec le cancer sont confrontées à un manque d’information et de formation, à la fois pour le personnel soignant que pour les malades et les non-malades, un difficile accès aux soins, des soins coûteux, des infrastructures peu adéquates et une difficile acceptation des malades et un manque d’accompagnement de la communauté (famille, ami, etc.», a-t-elle souligné.
Pour gagner le pari de la lutte contre le cancer, l’épouse du Président Tshisekedi s’est décidé à mener un plaidoyer, car, c’est une arme puissante qui peut permettre que des ressources soient mobilisées pour faciliter l’accès aux soins ; un accompagnement psychologique soit en place pour les malades et les communautés; un programme de dépistage précoce soit mis sur pied ; un programme de vulgarisation et sensibilisation permanent soit établi ; une formation du personnel soignant soit en place et, un programme de vaccination soit développé pour éliminer le cancer du col de l’utérus.
Car, l’objectif de la «First Lady» de la RDC vise le partage des meilleures pratiques sur la lutte contre ce fléau mondial. Elle a eu des contacts avec Tisha BOATMAN, Directrice Exécutive Accès aux soins de Siemens Healthineers et Claudine TALON, Première Dame du Bénin.
Dorcas Nsomue Mpia