Des parlementaires belges séjournent à Kinshasa. Leur délégation, conduite par André Flahaut, ministre d’Etat et président honoraire du Parlement Fédéral de Belgique, a rencontré hier, dans son cabinet de travail au Palais du Peuple, le professeur Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat congolais, en présence des membres du bureau de cette institution ainsi que des présidents des groupes parlementaires. On a noté, du côté belge, une autre présence, à savoir celle de Rachid Madranne, président du Parlement bruxelois.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations interparlementaires entre la République Démocratique du Congo et la Belgique. On rappelle qu’au mois de juin dernier, un protocole de coopération parlementaire belgo-congolaise avait été signé par Modeste Bahati, président du Sénat, pour la partie congolaise, et Eliane Tilleul, président de la Chambre des Représentants, pour la partie belge.
Entre autres missions retenues de ce protocole d’accord, il y a des programmes de renforcement des capacités institutionnelles, techniques et administratives en faveur des députés et sénateurs congolais, ainsi que des cadres et agents administratifs du Parlement congolais.
La ministre du Portefeuille confirme la relance de la MIBA
Selon la ministre d’Etat et ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda, le gouvernement congolais n’a pas laissé tomber la MIBA (Minière de Bakwanga). Bien que cette dernière soit pour le moment en état de faillite non déclarée, le plan de relance de ses activités de production reste inscrit à l’agenda de l’exécutif national, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine
Tshisekedi, qui tient à ce que cette société minière soit le moteur du redressement économique de la province du Kasaï Oriental.
C’est l’essentiel des réponses données par ce membre du gouvernement
à la question orale du sénateur Guy Ilunga Civwila, le mercredi 12 octobre 2022, lors d’une plénière dirigée par Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat. L’auteur de la question orale, qui s’est déclaré satisfait de l’éclairage lui apporté par la ministre du Portefeuille, a préconisé quelques pistes de sortie de la situation catastrophique de la MIBA, à savoir la restructuration organique, le renouvellement
de l’outil de production et le rajeunissement du personnel.
A la faveur d’une motion d’information, le Collectif des Sénateurs de l’Espace Grand Kasaï a porté à la connaissance de la plénière la persistance d’une campagne d’intoxication contre le bureau du Sénat, laquelle cible principalement son Président et sa Questeure, présentés comme des fossoyeurs de la MIBA, alors que tel n’est pas le cas. Joignant leurs voix à celles de leurs collègues de l’Espace Grand Kasaï, les sénateurs Jean de Dieu Moleka du Grand Equateur et Autsay
Asenga de la Grande Orientale ont à leur tour condamné cette campagne de diabolisation des innocents et lancé une sévère mise en garde aux
détracteurs du bureau du Sénat. Kimp