Incendie à l’ex-Onatra

les archives de la SCTP et du Secrétariat général à l’Economie parties en fumée
Un grave incendie s’est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi 25 juillet 2022, vers 2 heures du matin, au bâtiment administratif de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-Onatra, sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.
Le sinistre a touché précisément l’aile du bâtiment (aile REGINA) abritant le Secrétariat Général à l’Economie Nationale : au rez-de-chaussée, ainsi qu’aux 2ème et 6ème niveau.
Les différents services de l’ex-Onatra, notamment la Trésorerie (Comptabilité, Finances,…) au niveau du 5ème niveau, l’informatique au 1ère niveau, Direction des Ressources Humaines (DRH), les 3ème et 4ème niveau étaient également en feu.
L’alerte était lancée dans la nuit par des policiers de gardiennage de l’ex-Onatra dépourvus d’un camion anti-incendie et autres matériels, puis relayée par les populations environnantes de l’ex-Kalina.
Ayant constaté les dégâts matériels enregistrés, le ministre de tutelle, Nicolas Kazadi, a déploré la disparition de nombreux documents sur l’identification des entreprises, les archives conservées au niveau du Secrétariat Général de l’administration centrale à l’Economie.
Il y a aussi la perte des documents sur des travaux en cours liés à une série des questions, en rapport avec les secteurs privés et les pétroliers. «Nous avions des travaux en cours très importants, par rapport aux réformes que nous faisons maintenant sur la question pétrolière. Et on va pouvoir trouver des solutions, à court et moyen terme, la situation est vraiment dramatique, parce que lorsque l’on
perd les archives, les reconstruire n’est pas chose facile», a-t-il déclaré.
Quant à l’origine de l’incendie, s’il est d’ordre criminel, il a répondu à ces termes : « Nous ne savons pas encore le dire, et il ne faut rien exclure, il faudra que ceux qui sont compétents fassent des enquêtes. C’est vraiment dramatique. Malheureusement les capacités de nos services pompiers n’ont pas été suffisants pour stopper le feu.
C’est aussi un élément que nous retenons. Il va falloir renforcer la capacité de la ville en sapeurs-pompiers pour pouvoir intervenir plus efficacement, si la situation pareille devrait se produire. Tout en promettant de se mettre ensemble au travail avec le ministre de tutelle de la SCTP, Chérubin Okende, pour de trouver des solutions idoines et assurer la continuité des services.
Célestin Twite, Secrétaire Général à l’Economie, a rappelé qu’il venait de perdre toutes les archives, les documentations de 9 Directions rattachées à l’administration centrale du Ministère. «L’incendie s’est déclaré au 5ème niveau jusqu’à atteindre mes bureaux au rez-de-chaussée et plusieurs Directions».
Quant à l’avenir, il s’en remet au Ministre de tutelle, et a promis de se mettre, toutes affaires cessantes au travail pour évaluer, afin de remettre agents et cadres du Secrétariat au service.
Dans la foulée, un agent aux Ressources Humaines, invite le Gouvernement à s’impliquer au plus vite pour trouver rapidement solution. Pour lui, c’est une perte subie par toute la République du fait que toutes les divisions urbaines n’ont pas d’archives. Et à chaque fois, elles font recours au Secrétariat Général quant à ce. Le
Secrétariat à l’Economie nationale se retrouve pour le moment dans la rue.
Il y a lieu de rappeler que les ministres des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, Chérubin Okenda Senga, et la Ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kahinda Mahinda, étaient passés pour constater les dégâts matériels tôt le matin.
Il sied de noter que pendant l’incendie, durant la nuit, deux policiers de la SCTP qui tentaient en vain de maitriser le feu à mains nues se retrouvent présentement à l’hôpital. L’un était évacué à la suite de suffocation, et l’autre grièvement blessé au niveau des pieds, après éclatement des vitres dû aux flammes.
Dans une note de service adressée au Personnel de la SCTP/S.A, le Directeur-Général adjoint, Jean-Pierre Bambi Nzita, demande aux agents de rester à la maison pendant deux jours pour raison d’enquête, de sécurité et de santé publique.
Jean-René Ekofo

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