Jean-Marc Kabund, député national, ancien Secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), risque d’avoir incessamment de gros ennuis au niveau de la justice. Auteur de propos injurieux et outrageants sur la personne du Président de la République, Chef de l’Etat, lors de son point presse du lundi 18 juillet 2022, à l’occasion duquel il avait annoncé la création de son parti politique (Alliance pour le Changement), il vient d’être désavoué par le bureau de l’Assemblée nationale, l’institution dont il est membre.
En effet, dans un communiqué de presse daté d’hier jeudi 21 juillet, sous la signature de la Rapporteure Adjointe Colette Tshomba, la chambre basse du Parlement condamne énergiquement les propos irresponsables de cet élu du peuple et son manquant criant d’égard envers le Président de la République. Au regard de la gravité de son acte, le bureau de l’Assemblée Nationale interpelle la justice afin qu’elle se saisisse, dans le meilleur délai, du cas de ce député national qui s’est comporté comme un analphabète politique et un délinquant primaire. Entre-temps, une action disciplinaire est ouverte à sa charge.
Si Jean-Marc Kabund ne savait pas, en s’attaquant au Président de la République, que celui-ci représente, constitutionnellement, la première « Institution » de la République, et que sa personne est inviolable, il va apprendre à ses dépens, incessamment, au niveau de son juge naturel. Nombre de compatriotes pensent que le Parquet général près la Cour de Cassation devrait engager, à l’endroit de ce
député national irresponsable, une procédure de flagrance afin de le déférer, illico presto, devant la Cour de Cassation.
Laisser Kabund impuni, ce serait ouvrir la voie à l’impunité de tous ceux et toutes celles qui seraient tentés d’offenser le Chef de l’Etat, croyant que « démocratie », «liberté d’expession » et « liberté d’opinion » riment avec libertinage, impunité et atteinte à la dignité et à l’honneur du magistrat suprême de la République.
Kimp
COMMUNIQUE OFFICIEL
Le Bureau de l’Assemblée nationale a suivi avec indignation les propos injurieux, diffamatoires et outrageants tenus à l’endroit du Président de la République, Chef de l’Etat, de l’Assemblée nationale et d’autres institutions de la République le lundi 18 juillet 2022, par l’Honorable Jean-Marc Kabund-A-Kabund, député national, au cours de
son point de presse à sa résidence de Kingabwa.
Le Bureau de l’Assemblée nationale désapprouve et condamne avec fermeté ces propos indignes d’un député national et constitutifs de l’infraction d’outrage au Chef de l’Etat et qui devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes.
En outre, il a violé le devoir de réserve auquel il est astreint comme ancien Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale doublé de la qualité de Président ad intérim d’un parti politique important au sein de la majorité parlementaire, à savoir l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS, au sens des articles 1er, 4, 14, 16
et 19 du décret-loi n°17/2002 du 3 octobre 2002 portant code de bonne conduite de l’agent public de l’Etat. Du début jusqu’à la fin de sa conférence de presse, les propos de l’Honorable Jean-Marc Kabund ont versé intentionnellement dans des
contrevérités et de mensonges grossiers. D’ailleurs, nulle part, un plan de glissement de 2 ans n’a été concocté, si ce n’est que’ dans la fantasmagorie de l’Honorable Jean-Marc Kabund.
Ce comportement irresponsable, propre à un pervers narcissique, porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des élus légitimes du peuple congolais. Compte tenu de la gravité de son comportement, le Bureau de
l’Assemblée Nationale ouvre, dès ce jour, un dossier disciplinaire à charge de l’Honorable Jean-Marc Kabund.
Fait à Kinshasa, le 21 juillet 2022
Hon. Tshomba Ntundu Colette
Rapporteure Adjointe