Des concertations en vue d’une table ronde pour la paix au Sud-Kivu

Chef de la Maison Civile du Président de la République, Dr. Bruno MITEYO NYENGE, en sa qualité de facilitateur, a précisé la séance de concertation stratégique entre acteurs politiques et sociaux majeurs, ressortissants du Sud-Kivu, établis à Kinshasa. Cette cérémonie a eu lieu le 13 juillet 2022 à l’hôtel Béatrice, dans la commune de la Gombe. Un triple objectif est poursuivi.
Il s’agit de consolider l’implication effective des acteurs socio-politiques majeurs de la province et leur appropriation de la dynamique de la Table ronde sur la Paix et le Développement du Sud-Kivu ; susciter une participation active des parties prenantes dans la mise en œuvre de cette initiative; enfin, lancer un appel à
la mobilisation des fonds à travers un mécanisme de souscription individuelle permettant de réaliser les activités préliminaires essentielles à la tenue de la Table ronde.

Pour le chef de la Maison Civile du Président de la République, la réussite de cette concertation, qu’il ne faut pas confondre avec la table ronde qui se tiendra en dehors de la ville de Kinshasa,demeure tributaire de l’engagement pour la paix, le développement de la province du Sud-Kivu et de l’attachement aux valeurs républicaines, conformément à la vision de Félix Antoine Tshisekedi.
Cette table ronde, envisagée par la Ligue des Leaders pour la Paix et le Développement, est une opportunité qui permettra à tous les acteurs concernés, avec l’appui des institutions de la République, de définir un agenda commun pour la Paix et le Développement du Sud Kivu, assorti d’actions réalisables dans l’immédiat, à court, à moyen et à long termes.

Des jalons déjà posés
Profitant de sa casquette de facilitateur, Bruno Miteyo a salué les efforts fournis par le Gouvernement de la République, le Parlement, les acteurs politiques et sociaux avec ou sans l’appui des partenaires, et cela à travers différentes initiatives entreprises, dans le but de restaurer la paix chez-nous.
Parmi ces efforts, il a mentionné la Conférence sur la Paix, la Sécurité et le Développement des Provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu, tenue à Goma durant la période allant de 2007 à 2008, à l’initiative de la Présidence de la République. Cette conférence avait abouti à la mise en place du Programme National de Pacification, Sécurisation et Stabilisation de l’Est de la RDC, dénommé « Programme Amani ».
C’est le lieu de rappeler le Séminaire-atelier de réflexion sur « la problématique de la gouvernance au Sud Kivu, de 1996 à 2010» ainsi que des Concertations des Groupes armés à Murhesa 1, 2 et 3 organisées par le Gouvernement de la République et les partenaires, notamment la MONUSCO et les organisations de la Société Civile, entre 2019-2020.
Il y a aussi le Processus de dialogue intercommunautaire sur la Paix, la Réconciliation et le Développement du Sud-Kivu, impliquant l’IMASKI, les Députés nationaux et Sénateurs ; du dialogue intercommunautaire sur la Paix dans les Hauts Plateaux de Fizi et de Minembwe organisé et du Programme « Tujenge Amani ».
A l’issue d’une analyse documentée sur les processus et les initiatives de construction de la paix dans lesquels la Province du Sud Kivu s’est impliquée, laquelle analyse a été faite par des membres de la société civile réunis au sein de la Ligue des Leaders pour la Paix et le Développement (LIPADE), on évolue maintenant dans le contexte de la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation initié par le Président de la République Démocratique.
Conscient de la multiplicité des forums et ateliers sur la paix au Sud- Kivu, Norbert Basengi, qui s’est exprimé devant la représentation de cette province, a invité les uns et les autres à prendre leurs responsabilités. Il a estimé qu’à ce jour, aucune raison ne justifie des troubles dans cette partie de la République. A voir la
composition du gouvernement, la province du Sud-Kivu a des grands ministères comme celui de la Défense. Toutefois, il a déploré le fait que certains conflits dans les territoires sont occasionnés par des arrêtés contradictoires des anciens premiers ministres Matata et Muzito.
Yves Kadima

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