Des milieux diplomatiques, dont trois ambassades parmi les plus
influentes à Kinshasa, viennent de mener des sondages en vue de se
faire une idée sur les chances de chaque candidat président de
l’emporter à l’élection de ce mercredi 20 décembre.
Il ressort de ce sondage mené à moins d’une semaine de la
présidentielle, que le président sortant Félix Antoine Tshisekedi
consolide sa large avance sur ses concurrents. Cependant, la surprise
vient du côté des challengers. Jusque-là, le candidat n°3, Moïse
Katumbi, qui venait en deuxième position dans les sondages, bien que
de loin par rapport au score attribué au vainqueur, vient de perdre la
2e place au profit de Martin Fayulu, candidat n°21.
Cette perte de position par le président national d’Ensemble pour la
République est due aux nombreux, scandales qu’il a alignés ces
derniers jours et auxquels il n’a pas pu apporter des éclaircissements
attendus par les Congolais. On cite entre autres la détention d’un
passeport diplomatique zambien par Moïse Katumbi, avec lequel il
aurait effectué plusieurs entrées et sorties aux USA, sa collusion
avec le M23, qui vient d’ailleurs de se confirmer avec la déclaration
de création d’un mouvement politico-militaire, faite par Corneille
Nangaa ce week-end à Nairobi, à côté du chef politique dudit
mouvement terroriste, qui occupe des territoires dans Est du pays.
Sur la liste des scandales de Moïse Katumbi, figurent également les
rapports étroits qu’il entretient avec le régime de Kigali, reconnu
aujourd’hui par tous comme la véritable source d’insécurité et de
déstabilisation de la partie orientale de la RDC. Ce qui met le
candidat n°3 dans l’embarras face à la question d’insécurité, d’autant
plus qu’il éprouve énormément des difficultés pour citer et condamner
le Rwanda, pourtant désormais reconnu par tous comme agresseur de la
RDC. Citer le nom de Paul Kagame, qui joue le catalyseur de la
situation d’insécurité, reste un tabou pour Moïse Katumbi.
La véritable face
de Katumbi
Les lignes bougent très vite en RDC, à quelques jours du quatrième
cycle électoral organisé dans ce grand pays d’Afrique centrale.
Le vainqueur de l’élection du 20 décembre prochain sera sûrement le
premier président élu des élections les plus ouvertes, inclusives et
incontestables que le pays n’aura jamais connues. Des élections qui
sont entourées du départ de la MONUSCO après 22 ans de présence
contestée par la population de l’Est du pays, qui a subi longtemps les
affres des attaques terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, que
depuis peu la communauté internationale commence ouvertement à
condamner.
Il faut reconnaître le travail stratégique réalisé par le président
Félix TSHISEKEDI pour exposer, démystifier et exorciser les pays
influents au Conseil de Sécurité de la peur de frustrer Kagamé,
considéré comme le chouchou des multinationales britanniques,
européennes et américaines pendant plusieurs années.
Cette même communauté internationale s’interroge sur le devenir de la
RDC à l’aube de ces élections qui semblent se confirmer. Pour ce
faire, plusieurs pays commandent régulièrement des sondages à leurs
experts pour suivre les tendances, pour orienter leurs recommandations
à leurs pays respectifs.
Notre journal a obtenu en exclusivité et de source consulaire de
trois des ambassades importantes en termes d’influence qui nous a
livré, les renseignements suivants : Félix Tshisekedi caracolerait en
tête avec près de 57,1%, désormais suivi par Martin FAYULU, le
candidat numéro 21, avec 19,8 %, devant Moise KATUMBI, le candidat
numéro 3, qui semble avoir été rattrapé par les derniers scandales
qu’il n’a pas su ni clarifier, ni gérer en termes de communication,
PASSEPORT ZAMBIEN, M23 ET CARINE KATUMBI
Une série de preuves irréfutables ont fuité sur les réseaux sociaux
attestant que Moise KATUMBI aurait plusieurs fois voyagé aux
États-Unis avec un passeport zambien, notamment une vidéo indicative
de ses données de voyage sur un site officiel américain, a été le coup
de massue, relayé par le journaliste d’investigation Litsani Choukran,
ce qu’il a toujours pourtant nié… alors que quelques jours après,
maladroitement, un cadre de son parti, Christian Mwando Nsimba, a
reconnu que son patron de parti aurait reçu un passeport diplomatique
zambien de courtoisie. Trop de contre-vérités, que le concerné n’a
jamais démenti. Une autre preuve d’une de ses demandes de visa à
l’ambassade de Grande Bretagne en Afrique du Sud, est venue renforcer
tous les doutes ressentis par la population congolaise sur ce candidat
qui ne semble pas dire toute la vérité sur sa vie, ses identités, et
ses accointances obscures…
En outre, ses liens de plus en plus étroits et évidents avec James
Kabarebe, Bertrand Bisimwa, obligent KATUMBI à ne jamais prendre
officiellement position contre le Rwanda et son président
L’actualité rebondissante dans ce grand pays au cœur de tous les
enjeux stratégiques avec les minerais, a surpris plus d’un quand hier,
quelques journalistes acquis à la candidature de Moise KATUMBI, ont
annoncé un message important à la nation de Corneille NAANGA, ancien
président de la CENI, et candidat président de la république, exilé
depuis peu… qui a décidé de prendre les armes, en alliance avec le M23
et d’autres mouvements politiques et militaires pour «évacuer Félix
Tshisekedi», dit-il, en créant l’Alliance Fleuve Congo.
LE COUP DE FIL DE JAMES KABAREBE
QUI CHANGE TOUT
Selon des informations crédibles, James KABAREBE aurait appelé
Corneille Naanga il y a quelques semaines pour lui demander de prendre
position en soutenant le M23 s’il voulait avoir la chance d’être dans
le short-List du gouvernement de Moise KATUMBI… ce qu’il a fait le
jeudi 15 décembre, en s’affichant aux yeux du monde entier avec le
patron des terroristes soutenus par le Rwanda, le M23.
C’était lors d’une conférence de presse tenue à Nairobi, pays membre
de l’EAC, que Corneille Naanga a crié toute sa colère et trainé dans
la boue le nom du 5ième président de la RDC, en le menaçant
ouvertement d’être éliminé ! Et tout ceci, en violation des règles qui
régissent notre organisation, déclare l’EAC, qui dit qu’aucun pays
membre ne peut permettre d’être utilisé comme base arrière pour toutes
formes de menaces du pays en ordre de ses cotisations par qui que ce
soit, ou quelconque organisation terroriste ou militaire.
Plus que jamais, Moise KATUMBI, qui avait reçu lui aussi, des appels
venant du Rwanda aurait fait une offre à Corneille Naanga pour
rejoindre les forces négatives pour reprendre le contrôle en RDC,
parce qu’il apparaît de plus en plus, que par les urnes, il sera très
difficile de battre Felix TSHISEKEDI, qui a encore, il est clair, le
soutien de toute la population congolaise.
Les tournées de campagne des différents candidats à la présidence, si
besoin en était, ont prouvé la suprematie du candidat 20, Félix
Antoine TSHISEKEDI, qui devrait rempiler certainement pour un second
mandat, sans fioritures.
Plus que jamais, Moise KATUMBI est en train de voir ses rêves
politiques de grandeur s’éloigner, à cause de mauvais calculs et de
mauvaises alliances. Il est plus que temps que ce dernier puisse se
prononcer clairement pour confirmer qu’il se désolidarise de Corneille
Naanga et de ses aventures, pour tuer encore notre peuple qui a déjà
longtemps souffert.
Félix TSHISEKEDI, pour sa part, a promis de répondre présent contre
toutes menaces sur les populations congolaises, d’où qu’elles
viennent.
Rendez-vous dans deux jours pour connaître le dénouement de cette
belle saga politique…