Considéré comme la porte du paradis pour les Congolais, le contrat Chinois , à travers la SICOMINE, s’est avéré comme l’acheminement vers l’enfer après les enquêtes menées par l’Inspection Générale des Finances, sous la conduite de Jules Alingete comme Chef de service.
Dans un entretien livré à la RTNC, ce dernier a indiqué qu’en visitant ce contrat Chinois, il est facile de découvrir qu’avec son stylo, l’intellectuel congolais peut tuer des milliers des Congolais et reste un ennemi du développement.
Avec ce contrat Chinois, il est bien établi que le pays n’était pas pillé par des illettrés mais par des intellectuels. Ces intellectuels véreux,lors de la signature de ce contrat, mettent des
dispositions qui rendent difficile leurs revendications. Il y a des dispositions qui disent par exemple qu’en cas de conflit, ce sont les tribunaux étrangers qui restent compétents. Avec ce comportement de l’intellectuel congolais, la République Démocratique du Congo sera condamnée gratuitement pour avoir formé des gens qui l’ont ensuite poignardée dans le dos. Et pourtant, ces intellectuels, qui doivent prendre conscience qu’ils devraient être des «lumières» pour la société et non des «armes» de destruction massive.
Pour sa part, le président de l’ODEP et membre de la société civile congolaise, Florimond Muteba, qui s’est également exprimé à la suite de l’audience lui accordée par Jules Alingete, a rappelé qu’à travers ce contrat, la SICOMINE devrait exécuter la partie exploitation minière, etc.
Face aux controverses créées par le contrat, la société civile s’était vue dans l’obligation d’intervenir dans le sens d’appuyer l’IGF dans la protection des intérêts du peuple congolais. Car, nul n’est sans savoir que le secteur minier représente un peu tout pour le Congolais. Et, la polémique suscitée ne pouvait pas laisser indifférente la société civile. Compte tenu des dégâts, il était sollicité la nationalisation de cette SICOMINE.
17 milliards de dollars étaient mis en jeu pour ne gagner qu’environ 300.000.000 de dollars avec la surfacturation comme dans le dossier de l’hôpital du cinquantenaire. C’est comme cela que l’idée d’une revisitation était acceptée par le gouvernement avec la mise en place d’une commission mixte, à laquelle avait également participé l’ODEP. Depuis mars 2023 à ce mois d’août, c’est le silence, malgré le voyage du Président de la République en Chine. Quoi que difficiles, les négociations avec la partie chinoise pourraient aboutir à de bons résultats, a estimé le président de l’ODEP après des entretiens avec Jules Alingete.
Optimisme confirmé par l’Inspecteur Général des Finances, qui a indiqué que les deux chefs d’Etat, Congolais et Chinois, ont demandé que les négociations, qui se tiennent déjà depuis trois mois, puissent se dérouler dans un climat fraternel et en silence, pour un partenariat gagnant-gagnant. Ce qu’il faut retenir est que la tâche n’est pas facile quand il faut partir d’une base où il y avait d’un côté un gagnant et de l’autre un perdant. Un élément ayant causé le retard est le fait que les négociations ne tiennent plus avec des fils égarés ou des marionnettes. Aujourd’hui, le gouvernement congolais, sous le leadership de Félix Tshisekedi, veut que les intérêts du pays
soient préservés.
Yves Kadima