C’est le 08 juillet dernier que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a pris une série d’ordonnances nommant des mandataires dans certaines entreprises publiques. Ces nouveaux mandataires devront assumer des fonctions qui iront dans le sens de la matérialisation de
la vision du Président de la République qui se résume par «le peuple d’abord». Ce slogan est loin d’être creux. Il est appelé à produire ses fruits pour le bien-être de la population tout entière. Pour ce faire, ces nouveaux mandataires auront à gérer les entreprises publiques à leur disposition.
Cet argent public, comme l’a toujours si bien dit le Chef de service et Inspecteur général des finances, Jules Alingete , est une contribution des uns et autres à travers taxes payées à diverses niveaux. Cela étant, il est inconcevable qu’une seule personne puisse s’en servir pour des intérêts égoïstes. En bon gendarme, soucieux de matérialiser la vision du Président de la République en ce qui concerne la lutte contre la corruption et le détournement des deniers
publics, il n’a jamais hésité à traquer tous les voleurs que l’on appelle malheureusement détourneurs.
Avec cette discipline visant la moralité, les nouveaux mandataires de l’Etat n’y échapperont. Avec le contrôle à priori qui a déjà montré son efficacité, ces nouveaux mandataires doivent se mettre en tête que le temps qui consistait à dire que « notre heure a
sonné» une fois qu’un proche de la famille est appelé à assumer certaines fonctions publiques, est révolu.
Sous Jules Alingete, ce service de l’Etat, longtemps laissé dans les oubliettes, a pu, grâce à la vision impulsée par Félix Tshisekedi, montrer de quoi elle est capable. Grâce à sa vigilance, la République Démocratique du Congo peut aujourd’hui dire qu’elle est en route vers l’émergence. Il n’est un secret pour personne que plusieurs de ceux à qui l’on a eu à confier la gestion des finances publiques et qui ont confondu le trésor public au trésor privé, ont été déférés devant la
justice pour répondre de leurs actes.
Ce travail très remarquable abattu par l’Inspection Générale des Finances est reconnu non seulement par le Président de la République mais aussi par plusieurs structures nationales et
internationales. Les différents trophées et diplômes remis à Jules Alingete en sont une preuve éloquante. Développer le pays à la base reste la seule solution pour un Congo meilleur et, pour que ce développement soit réellement une réalité, il faut que chacun à son niveau prenne conscience de ses responsabilités et non penser que le changement est une affaire des autres.
Yves Kadima