Déjà présent à Kinshasa après un recrutement de l’organisation internationale de la francophonie pour intégrer le comité national des 9èmes Jeux de la francophonie, des volontaires régionaux suivent actuellement une formation devant leur permettre de s’imprégner de l’organisation de ces jeu avant leur intégration dans les différents départements et commissions du comité national.
Cette formation, qui a débuté le 20 février pour se clôturer le vendredi 24 février, sera l’occasion d’outiller ces jeunes venus de différents pays francophones de la sous-région de l’Afrique centrale à accroître leurs connaissances, a souligné Isidore Kwandja Ngembo, Directement du comité national des 9ème Jeux.
« C’est un privilège pour moi d’intégrer ce programme enrichissant qui me permet de travailler aux côtés des experts aguerris et contribuer au succès des IXes Jeux de la Francophonie », a souligné Triphène Tamba Bonazebi, une des volontaires, venue du Congo-Brazzaville.
« Nous attendons beaucoup de cette formation pour nous faciliter l’intégration et acquérir des nouvelles compétences », a conclu pour sa part, Nour Yehonzapane, venu de la République Centrafricaine.
La formation est dispensée par des experts de l’OIF et de l’Université Senghor d’Alexandrie. Les experts de différents départements et commissions seront aussi au programme pour faciliter leur intégration.
Il faut rappeler que en juillet 2023 que se tiendront à Kinshasa les 9èmes Jeux de la Francophonie. Une première dans l’histoire de la la République Démocratique du Congo.
Ce grand rendez-vous sera non seulement culturel, économique mais surtout diplomatique. La détermination de les organiser est une démonstration de la dynamique de la diplomatie agissante du Président Félix Tshisekedi. Longtemps absente sur la scène internationale la RDC revient petit à petit autour des tables où se prennent de grandes décisions et peut aussi faire entendre sa voix.
Il faut souligner qu’en acceptant d’organiser ces jeux, la RDC s’est lancée un grand défi en ce qui concerne les infrastructures devant les abriter. Elle n’avait aucune infrastructure digne de ce nom pouvant accueillir les athlètes. Elle est en train de surprendre plus d’une personne en ce qui concerne la disponibilité de ces édifices.
Yves Kadima