Selon des informations confirmées par la SCTP (Société Commerciale des
Transports et des Ports), ex-Onatra, le pont sur lequel passe la voie ferrée, sur l’avenue du
Drapeau (ex-Flambeau), non loin de la Bralima, dans la commune de Barumbu, sera fermé
ce mardi 24 janvier 2023 pour raison de travaux.
En effet, construit depuis 1935, à l’époque coloniale, l’ouvrage se trouve maintenant
dans un état de délabrement très avancé, prêt à s’écrouler à tout moment, car les piliers
sont fortement touchés.
La grande partie du financement des travaux est fournie par la SCTP, pour lequel le gouvernement central a déjà versé une partie pour lesdits travaux qui débutent demain mardi, croit-on savoir.
Une réunion technique en urgence était convoquée le vendredi dernier, et qui avait mis autour de la table, des experts de l’Agence Congolaise des Grands Travaux, de la SCTP. Mais ceux de l’OVD ont brillé par son absence. Ladite réunion se poursuivra ce lundi 23 janvier 2023 pour les derniers réglages.
C’est à partir de ce lundi que la SCTP, en étroite collaboration avec l’Hôtel de ville de Kinshasa et la RASKIN (Régie d’Assainissement de Kinshasa) va commencer à évacuer du site des montagnes d’immondices, avant la dépose (enlèvement) de la voie ferrée qui sera ramenée directement à la gare centrale jusqu’à la fin desdits travaux.
A cet effet, la démolition proprement dite du pont dans sa configuration ancienne de plus de 90 ans, aura bel et bien lieu le vendredi 27 janvier 2023, a fait savoir notre source.
Pour réhabiliter l’ouvrage dans le délai imparti, l’exécution des travaux se feront 24 heures sur 24 avec 2 à 3 «shifts». Une façon de dire aux usagers de ce tronçon routier de prendre leur mal en patience, malgré les embouteillages qui caractérisent cette partie de la capitale, surtout aux heures de pointe.
D’autres sources soulignent que l’alerte sur le probable écroulement de ce pont avait été donnée depuis des années. C’est la confirmation de l’arrivée du Pape François en RDC qui est venue accélérer lesdits travaux. Les kinois qui ne faisaient que croiser les doigts à leur passage pour que le pire n’arrive pas à cet endroit.
Il y a lieu de rappeler que la ville de Kinshasa, particulièrement l’ex-Kalina, deviendra dans quelques jours la capitale mondiale du Pape sur qui seront braqué des centaines de caméras des médias internationaux.
Jean-René Ekofo