Le président du bureau du Sénat, le professeur Modeste Bahati Lukwebo, a procédé hier jeudi 15 décembre 2022, à la clôture de la session parlementaire, ouverte le 15 septembre, conformément aux prescrits de la Constitution. Mais avant d’en arriver là, il a dirigé les débats autour du rapport de la Commission Economique et Financière relatif à la proposition de loi des finances 2023, qu’elle avait reçu mission, lors de la plénière du mardi 5 décembre, de toiletter en vue
de son adoption.
Le constat général fait par les 86 sénateurs ayant participé à son vote unanime est que pendant 9 jours, les membres de l’Ecofin ont abattu un travail de titan en recherchant des recettes additionnelles à travers les auditions des ministres sectoriels concernés par l’élaboration du budget national ainsi que plusieurs mandataires publics.
Comme moisson récoltée au terme leur « pêche », les membres de la
Commission Economique et Financière ont mis sur la table des recettes additionnelles de l’ordre de 468 milliards de francs congolais, ce qui vient de porter le budget national pour l’exercice 2023 à 32 mille 502 milliards de francs congolais, soit l’équivalent de plus 16,8 milliards de dollars américains contre 15,8 milliards adoptés par l’Assemblée nationale. Manifestement, un travail d’harmonisation s’imposait. Réunie en urgence, la commission paritaire Sénat-Assemblée Nationale a validé le « bonus» de 468 milliards de francs congolais
actionné par le Sénat, portant les prévisions budgétaires 2023 à 32.456 milliards de francs congolais. Commentant cette performance, le président du Sénat, Modeste Bahati, a distribué des fleurs à toutes les parties : Gouvernement Central,
Assemblée Nationale et Sénat. Selon lui, chacune de ces institutions a joué sa partition dans le processus de l’accroissement des prévisions budgétaires dans la loi des finances 2023.
Il a rappelé que le gouvernement avait revu et corrigé à la hausse le budget 2022, avant son dépôt au Parlement, en le faisant passer de 22.253 milliards de francs congolais à 29.502 milliards de francs congolais. Au niveau de l’Assemblée nationale, il a été trouvé des recettes additionnelles de 2.513 milliards de francs congolais, ce qui a fait passer le projet de budget national de 29 mille 520 milliards
de francs congolais à 32.034 milliards de francs congolais, soit l’équivalent de plus de 15,8 milliards de dollars américains.
Après avoir hérité de la mouture venue de la chambre basse du Parlement, le Sénat s’est mis à son tour en quête des recettes additionnelles qu’il a finalement plafonnées à 468 milliards de francs congolais, ce qui donne, en fin des compte, 32.456 milliards de francs congolais, soit l’équivalent de plus de 16 milliards de dollars américains.
L.P.