Les habitués des couloirs du Palais du Peuple ont noté, le lundi 12 décembre 2022, un activisme débordant de la part du président du bureau du Sénat, le professeur Modeste Bahati Lukwebo. En effet, on l’a vu faire la ronde de plusieurs commissions de la chambre haute du Parlement, s’attardant singulièrement sur l’ECOFIN (Commission Economique et Financière), dont il est lui-même membre très actif, au motif que c’est à cette dernière qu’incombe la lourde charge de faire
le toilettage de la mouture de la loi des finances pour l’exercice 2023, venue de l’Assemblée Nationale.
On le crédite, à ce sujet, de plusieurs propositions pertinentes visant l’enrichissement des prévisions budgétaires de l’année 2023, plafonnées à l’équivalent de 15,8 milliards de dollars au niveau de la chambre basse du Parlement.
Interrogé au sujet des pressions qu’il était en train d’exercer sur ses collègues membres de plusieurs commissions, le professeur Modeste Bahati a laissé entendre que son souci était que toutes les matières sous examen soient vidées avant l’échéance du 15 décembre, date de la cloture de la session ordinaire dite de septembre, laquelle était essentiellement « budgétaire ». Il a également indiqué vouloir s’assurer que les différentes lois en discussion dans les commissions
allaient être fin prêtes dans le délai de trois jours qui restait à courir.
C’est notamment le cas des lois relatives à la reddition des comptes, au blanchiment des capitaux et à la lutte contre le terrorisme, aux établissements des crédits, aux taxes relatives à la promotion de l’industrie, mais aussi le rapport de gestion financière de l’institution qu’il dirige.
L.P.