La situation qui prévaut depuis quelque temps dans la province du Mai-Ndombe, dans le territoire de Kwamouth, dominée par un conflit communautaire opposant des Yaka aux Teke, préoccupe au plus haut niveau les autorités du pays. Le lundi 26 septembre dans la soirée, elle a suscité une réunion de sécurité autour du chef du chef du gouvernement, Jean Michel Sama Lukonde. Quelques membres du
gouvernement, des responsables de l’armée et de la police ainsi que ceux des services de sécurité, aussi bien civils que militaires, ont pris part à cette importante réunion sécuritaire, axée sur la situation qui prévaut dans l’ex-Bandundu, avec un accent particulier sur le territoire de Kwamouth, où le conflit entre les deux
communautés précitées continue de faire des morts.
«Le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où il fallait un tour de table pour évaluer et combattre cette situation qui nécessitele concours de l’ensemble du peuple congolais, ainsi que de tous les services de sécurité et, plus particulièrement l’armée et la police, qui sont mises à l’oeuvre à partir de ce jour dans la province de Mai-Ndombe, précisément à Kwamouth et sur la Nationale n°17, où des insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en
train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent la mort», a déclaré le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Daniel Aselo, devant la presse, au sortir de la réunion avec le Premier ministre.
Face à la situation, le gouvernement invite la population à redoubler de vigilance, en participant activement à l’effort de pacification et surtout dénoncer les infiltrés où ils se trouveraient. Car, ils cherchent à déstabiliser le pays.
Faisant d’une pierre deux coups, la question de résurgence du phénomène «kuluna» dans la capitale, Kinshasa, a été aussi abordée au cours de la réunion, renseigne le Vpm Daniel Aselo. «Nous sommes en train de vivre presque la même situation de manipulation, mais qui occasionne la mort par les mêmes actes ignobles. Les kuluna ne se gênent plus et n’ont plus peur de donner la mort. Ainsi, la population de la ville de Kinshasa, la police et même l’armée sont invitées et encouragées à mettre un frein à cette situation dans la ville de Kinshasa», a-t-il conclu.
Des dispositions sécuritaires nécessaires ont été prises afin de mettre fin à cette situation d’insécurité.
Parmi les membres du gouvernement ayant pris part à la réunion, il y a le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, la ministre d’Etat en charge de la Justice, le ministre de la Défense nationale, le ministre des Finances, le ministre des Droits humains, le ministre des Affaires sociales, le vice-ministre du Budget.
Dom