77ème Assemblée Générale de l’ONU : FÉLIX TSHISEKEDI ATTEND UNE POSITION CLAIRE DES NATIONS-UNIES SUR SON AGRESSEUR, LE RWANDA, ET SUR LE DÉPART DE LA MONUSCO

Depuis plusieurs jours, les dirigeants du monde entier affluent à New-york pour leur rendez-vous annuel de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.
La 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sonne comme une rentrée des classes pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement habitués aux visioconférences depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2020.
Pour cette grand-messe 2022, aucune visioconférence n’est prévue. Comme à l’accoutumée, tous les Chefs d’Etat et de Gouvernement devraient se succéder devant la tribune du Palais de Verre pour leurs allocutions.

Le bal des discours sera ouvert ce mardi 20 septembre 2020 avec le président du Brésil, Jair Bolsonaro. Joe Biden, l’hôte, interviendra, sauf changement, au deuxième jour, à cause de sa mission britannique.
Arrivé à New-york hier lundi matin aux petites heures de la journée, accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Président Félix Tshisekedi Tshilombo entend saisir cette opportunité que lui offre cette Assemblée générale pour dénoncer haut et fort tous les coups bas que lui font subir l’un de ses voisins, le Rwanda.
Entre la dernière Assemblée générale hybride de 2021 et la présentielle 2022, les lignes ont bougé grâce à son dynamisme diplomatique, pour démasquer les agresseurs rwandais à peine couverts du label M23.
C’est un Félix Tshisekedi avec un moral haut et déterminé, qui s’apprête à prendre la parole devant les feux des projecteurs des médias.
Sans nul doute, il ne manquera pas de dénoncer toutes les manœuvres
belliqueuses du Rwanda et les crimes de ses bras séculiers du M23.
Le président Tshisekedi ne manquera pas non plus de mettre l’ONU devant ses responsabilités face à la situation sécuritaire à l’Est du pays.
Désavouée par une population lassée de voir les Casques bleus camper dans les escarpements de l’Est sans résultats probants depuis deux décennies, alors que des forces négatives, renforcées par des pays voisins, font subir misère et désolations à la population, la Monusco attend une issue de sortie honorable de la part de son mandant.
Couronné par ses galons de président en exercice de la CEEAC
(Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) et de la SADC
(Communauté de Développement de l’Afrique Australe), le Président de la République Démocratique du Congo se présentera à la tribune des Nations-Unies avec des alternatives crédibles pour l’économie verte et pour le changement climatique.
Les forêts de l’Afrique centrale et le Bassin du Congo constituent un poumon mondial.
C’est donc légitime pour lui de réclamer une rétribution dela part des pollueurs .
La production des minerais stratégiques, dont la RDC regorge une grande partie, est un sujet qui ne manquera pas d’être évoqué.
Au-delà des allocutions officielles, le président Tshisekedi a activé sa machine diplomatique.
Le Vice-Premier Ministre, Christoph Lutundula des Affaires Etrangères, et sa collègue Ève Bazaiba de l’Environnement sont très actifs dans les couloirs du Palais de Verre, chacun dans son secteur.
D’autres membres du gouvernement, dont l’argentier Nicolas Kazadi et le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sont en renfort au cabinet du Chef de l’Etat, conduit par les Profs Colette Bwatshia et Serge Tshibangu.
Le dernier cité est très impliqué dans les processus de Nairobi et Luanda, deux démarches pacifiques complémentaires qui ont obtenu le soutien des Nations-Unies, de l’Union Européene et de l’Union Africaine, en plus de celui de l’opinion nationale.
L’Assemblée générale de septembre 2022 est d’un grand enjeu pour Félix Tshisekedi, qui entend consolider tous les succès diplomatiques engrangés ces dernières années.
Le 5e président de la RDC entame bientôt la dernière année de son premier quinquennat, avec un pays résigné, qui a résisté à toutes les tentatives de déstabilisation.
Au moment où les économies des pays stables rentrent en récession, celle de la RDC connaît une embellie, conséquence heureuse de la maximisation des recettes de l’Etat, après la campagne de lutte anti-corruption lancée par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
(De New-york, l’Envoyé Spécial Giscard Kusema)

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