La grève des médecins a démarré dans les hôpitaux

Les médecins de la République Démocratique du Congo, affiliés au Syndicat National des Médecins du Congo (Synamed/Asbl), sont effectivement entrés en grève depuis hier mercredi 6 juillet 2022.
En effet, le mot d’ordre lancé par le Secrétaire Exécutif provincial, Dr. Patrick Boloko MAY, a été respecté par les blouses blanches dans les différents hôpitaux de la capitale. Ils ont exprimé leur solidarité en constituant un bloc compact autour de la lute qu’ils mènent depuis des années.

De l’hôpital Général de Référence de Kinshasa (ex-Mama Yemo) en passant par l’Hôpital Général de Selembao (ex-Sanatorium) et partout ailleurs, le constat est le même.
Les médecins étaient sur leurs lieux du travail, en services minimum.
Les deux Bureaux, à savoir Exécutif national et provincial, ont veillé au grain pour le respect des consignées données afin de lancer un signal fort en direction du Gouvernement central.
L’objectif visé par le Synamed est que l’exécutif national puisse répondre favorablement à leur cahier de charges, afin de désamorcer rapidement ce mouvement de grève.
Quant au Bureau national, il était en contact avec les différentes antennes provinciales pour se faire une idée du respect, ainsi que du bon déroulement de ce mouvement de grève, à travers le pays.
A Kinshasa, le Bureau provincial avec son équipe mobile, a fait la ronde de différents hôpitaux pour s’assurer que les blouses blanches n’ont pas vilé la consigne de grève.
Dans ce climat, un limier du Phare a interrogé le Secrétaire Exécutif provincial pour avoir ses impressions sur le 1er jour de la grève, qui s’étendra jusqu’au samedi 9 juillet 2022.
A l’en croire, aucune consultation externe n’a été organisée. Quant aux actes programmes dans les hôpitaux, ils étaient observés pour ne pas abandonner les patients à leur triste sort. Serment d’Hyppocrate oblige.
Et d’ajouter, les médecins ne font que des gardes et ne reçoivent que des urgences.
Par ailleurs, à l’ex-Mama Yemo, la Banque du sang est opérationnelle 24/24 ainsi que les cas d’urgences.
Jean-René Ekofo

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *