Au moment où leurs époux prennent part à la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies, les épouses des présidents africains ne se tournent pas les pouces. Réunies au sein de l’Organisation des Première Dames d’Afrique, elles ont organisé un dîner de travail pour examiner les priorités stratégiques pour booster le développement du continent. C’était le 20 septembre.
En effet, cette rencontre de haut niveau était l’occasion pour toutes les premières Dames d’Afrique de réfléchir sur les orientations opérationnelles à prendre pour les deux prochaines années consacrées au mandat du nouveau comité directeur dirigé par Monica Geingos, Première Dame de Namibie, Présidente de l’OPDAD, et Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, vice-présidente de cette organisation continentale.
Ainsi, les axes d’interventions prioritaires étaient fondés sur le mécanismes à mettre en place afin de parvenir à la mobilisation des ressources matérielles et financières ainsi que le renforcement des relations entre les parties prenantes dans le cadre de l’organisation des 20 ans de l’OPDAD.
Face aux défis auxquels cette organisation doit faire face, le document des priorités stratégiques a été passé en revue par les Premières Dames.
Conformément à ses attributions au sein de cette organisation spécifique, la vice-présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le développement (OPDAD), Denise Nyakeru Tshisekedi a eu le privilège de clôturer les débats, les inputs sur le document stratégique élaboré par le Secrétaire exécutif et l’ensemble des conseillers techniques. Le but visé est de répartir sur une base harmonisée pour l’intérêt des populations du continent africain, gage d’une émergence totale et développement des États africains.
Historique de l’OPDAD
L’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (Opdad) est la continuité de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le sida (Opdas), créée en 2002, qui se consacrait principalement à la lutte contre le VIH/sida et à d’autres problèmes de santé de la reproduction, tant sur le plan
continental qu’international, a vu son périmètre s’élargir aux questions d’éducation, de santé et du bien-être des enfants, des jeunes et des femmes en Afrique. D’où la nouvelle appellation d’Opdad, qui couvre des domaines liés au développement du continent.
L’Opdas a changé de nom pour devenir l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (Opdad) en vue d’adopter une vision intitulée « Une Afrique développée avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomes ».
Depuis la mise en place de cette organisation, les premières Dames africaines ont contribué à accroître la sensibilisation au sida, en se faisant l’écho de nombreuses campagnes sur l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, en insistant sur le fardeau de cette maladie qui pèse sur les femmes et en renforçant les réseaux de personnes vivant avec le VIH.
En effet, par le changement de dénomination de l’Opdas à l’Opdad, l’organisation a tenu à marquer son ambition d’aller vers une dynamique plus actuelle.
L’Opdad, nouvelle formule, avait adopté son plan stratégique pour 2019-2023, qui décrit les principales thématiques sur lesquelles les premières Dames travailleront. Il s’agit notamment de la poursuite de l’objectif de réduction des nouvelles infections à VIH et de la mortalité due au sida et aux maladies non transmissibles; l’égalité des sexes; l’autonomisation des femmes et des jeunes; la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile; la sécurité sociale et la protection sociale.
Ainsi, en combinant leurs efforts, les premières Dames d’Afrique ont la certitude d’obtenir, d’ici peu, le même succès qu’avec l’Opdas. Au-delà d’une simple continuité, elles doivent désormais redoubler d’efforts pour garantir un futur meilleur à l’Afrique.
Et, c’est depuis le 10 juin 2021, que l’épouse du Chef de l’État, Denise Nyakeru, a été élue vice-présidente de cette organisation. C’était au cours de la 26ème assemblée générale, qui s’est tenue à Kintele, dans la banlieue nord de la capitale de la République du Congo, Brazzaville.
Dorcas Nsomue Mpia