Prévue pour le 15 juillet 2023, la fermeture des Bureaux de traitement et réception des candidatures ( BTRC) pour la députation nationale intervient ce dimanche 23 juillet 2023. Malgré le délai de grâce dune semaine, le constat fait sur terrain reste déplorable.Ce constat à 72 heures avant la clôture a été également fait par le président de la Ceni, Denis Kadima, lors de son passage aux BTRC situés dans les antennes des communes de Ndjili et Kalamu.
Pour Denis Kadima, c’est un faible engouement de la part des aspirants à l’élection des députés nationaux, alors que la CENI leur a accordé toutes les facilités, notamment le prolongement d’une semaine de la date limite, fixée auparavant au 15 juillet 2023.
«Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. Que non ! C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés. J’en profite pour dire à tous les candidats indépendants, des partis et regroupements politiques que le 23 juillet, nous aurons déjà poussé les choses un peu trop loin. Donc, ils doivent nécessairement s’apprêter et déposer leurs dossiers au plus tard à cette date-là, au lieu d’attendre la dernière minute. Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant ce délai. On ne va pas mettre en place un système de jetons. Donc, il n’y aura pas une autre prolongation malheureusement ».
Ce constat fait par le président de la Ceni laisse penser à une hésitation dans les chefs des partis prenantes. Bon nombre des politiciens congolais donnent l’impression de ne s’être pas préparés pour les élections. Et la Ceni, face à cette situation, n’aura qu’à prendre ses responsabilités. Car, certains penseraient encore à une transition avec comme schéma un président qui sera secondé par des vices-présidents. Et, c’est au cours de cette transition que seront traités et résolus tous les maux de la société congolaise. Cette manière de réfléchir démontre les intérêts égoïstes qui ne cessent d’animer certains politiciens qui, en perte de vitesse, ne miseraient que sur des négociations pour se faire une santé politique.
Yves Kadima