Après les échauffourées survenues à l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publics (INBTP), ex- IBTP, lundi dernier , le calme est revenu sur ce site universitaire dans la commune de Ngaliema.
C’était justement après le passage du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, accompagné de quelques membres de son gouvernement et du Commissaire provincial de la police, le Général Sylvano Kasongo.
A la base des échauffourées, croit-on savoir, la mise en exécution de l’opération envisagée par le Comité de gestion, de sortir les étudiants des Homes, en vue de permettre le début des travaux de leur réhabilitation. Le mauvais climat qui a regné sur la colline du savoir des futurs ingénieurs de la République, voisine de la Cité de l’Union Africaine (UA), a perturbé sérieusement les activités académiques. Des étudiants et des membres du comité de gestion étaient pendant quelques heures face à face.
Mécontents, des étudiants ont exprimé leur ras-le-bol en brûlant des pneus devant les entrées de cette institution publique universitaire, mais le feu a atteint deux jeeps appartenant aux membres du comité de gestion.
Alerté, et pour éviter que la situation puisse se dégénérer, Gentiny Ngobila s’y est rendu pour calmer les esprits.
Dans la salle polyvalente de l’INBTP, l’autorité urbaine a invité les étudiants au calme. Un modus vivendi était trouvé pour qu’ils se parlent en tripartite: (Comité de gestion-Comité estudiantin-Gouvernorat) dans sa résidence privée à Binza/Macampagne.
Il a par ailleurs embarqué le Directeur Général et le Secrétaire Génaral Académique, pour se ce terrain neutre, où la coordination estudiantine était attendue pour une réunion, afin d’aplanir leurs divergences.
A l’issue des pourparlers, il a été convenu dans un premier temps de la fermeture du campus de l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publics pendant 3 jours.
Suite au problème de près de 32 étudiants sans familles d’accueil à Kinshasa, et qui serait à la base des échauffourées, le Chef de l’exécutif provincial a remis une enveloppe à la Coordination des étudiants, afin de faciliter leur relogement ailleurs.
Des informations parvenues à la rédaction du Phare indiquent que plus des mille étudiants ayant de familled d’accueil et des maisons d’habitation avaient déjà libéré sans condition les homes pour des travaux de réhabilitation.
Jean-René Ekofo