Révision du fichier électoral : la 2ème aire opérationnelle et la diaspora dans la danse

L’enrôlement des électeurs pour les élections prévues en décembre prochain a réellement débuté hier 25 janvier 2023 dans la deuxième aire opérationnelle. Il s’agit précisément de 9 provinces de la République Démocratique du Congo, qui sont le Haut- Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika et de 3 pays à savoir Afrique du Sud, Belgique et France, où sont attendus les Congolais résidents. Cette deuxième phase, qui intervient après la première lancée depuis le 24 décembre 2022, vient confirmer la détermination du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, d’intégrer dans le fichier électoral les Congolais résidant à l’étranger.
Sa détermination qui , s’appuye sur une des dispositions de la Constitution de la République Démocratique du Congo. L’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger est une première dans les annales des organisations des consultations électorales en République Démocratique du Congo.
Présent à l’intérieur du pays pour cette deuxième phase, Denis KADIMA KAZADI a été représenté dans la capitale française par le1er Vice-président, Bienvenu ILANGA.
Pressés de recevoir leurs cartes d’électeurs, les Congolais résidant dans cette partie du globe ont salué l’engagement de la CENI à tenir à l’organisation des élections avec la participation de la diaspora. Leur vœu est de maximiser la sensibilisation à travers une communication active et à grande échelle. La question de l’extension des centres d’identification dans certaines régions afin de permettre à ceux qui sont éloignés de Paris de pouvoir s’enrôler a été aussi évoquée.
Pour sa part, Didi Manara, 2ème vice président de la Ceni,après avoir animé un cadre de concertation à Bruxelles, où il s’était rendu il y a quelques mois, dans la perspective de la révision du fichier électoral, a renoué le contact et cette fois-ci pour lancer l’opération d’enrôlement.
En Afrique du Sud où elle conduit une délégation de la Centrale électorale, Patricia NSEYA MULELA, accomplit le même acte dans l’espoir de voir davantage de compatriotes répondant aux critères établis se faire identifier et s’enrôler en vue d’exercer, le moment venu, leur droit de vote.

Yves Kadima

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