Depuis son accession à la magistrature suprême, Félix Tshisekedi s’est fixé comme défis, développer la République Démocratique du Congo et garantir le bien être de la population en matérialisant le slogan” le peuple d’abord”. C’est dans ce contexte que plusieurs projets voient le jour sur l’ensemble du territoire national. Au nombre de ces projets, figure celui du Grand Inga.
Cependant, il y a quelques semaines, des stratégies obscures sont mises en place pour dérailler le projet Grand Inga.
Pour rappel, ce projet avec les australiens de Fortescue a vu le jour sous la coalition FCC-CACH et l’ancien Premier Ministre Ilunga avait déjà vu l’effet transformateur que ce projet pourrait avoir pour toute la RDC. C’est ainsi qu’avec le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière d’Infrastructures traitant encore les affaires courantes, Alexy Kayembe de Bampende, ils se sont investis auprès du Chef de l’Etat pour qu’un protocole d’accord soit signé afin que les études de faisabilités puissent démarrer.
Depuis la signature de ce protocole d’accord en septembre 2020, les discordances à la Présidence ainsi qu’au gouvernement ont ralenti la phase d’exécution des études. Fortescue qui a ouvert une filiale en RDC et emploie plusieurs Congolais, a connu maintes difficultés administratives malgré le soutien du Chef de l’Etat par le biais du Conseiller Spécial Kayembe. C’est ainsi que les deux parties ont renégocié ce protocole d’accord afin que chacune des parties puisse l’améliorer notamment pour la partie congolaise d’y insérer les principes fondamentaux énoncés par le Chef de l’Etat pour un partenariat gagnant-gagnant.
Ces négociations ont connues la participation des membres du Cabinet du Chef de l’Etat, du gouvernement et de la société civile. Tous ont validé ce nouvel accord et l’on même qualifié de « meilleur accord » où l’Etat ainsi que le peuple congolais voient leurs intérêts non seulement sauvegardés mais aussi protégés. Cet accord attend la signature du gouvernement de la RDC pour permettre le début des travaux préliminaires dans les 3 mois. Le Chef de l’Etat s’exprimant à Davos a affirmé que la conclusion de cet accord trainait encore.
Maintenant que le Chef de l’Etat réorganise son cabinet, l’occasion s’est présentée pour la mise en exécution de ce plan machiavélique visant le Conseiller Spécial Kayembe avec des mensonges imputables en justice, sur un projet totalement déconnecté du projet Grand Inga, à savoir le projet Tshilejelu.
L’OVD et CREC 7 ont déjà fait leurs mises au point et l’IGF avait aussi blanchi les intervenants dans ce projet.
Une source indique qu’une instrumentalisation de la justice serait aussi envisagée sur ce dossier vide, afin d’humilier le Conseiller Spécial Alexy Kayembe et impacter négativement le projet Grand Inga. Comme la société Fortescue est cotée en bourse, cette situation découragerait cette dernière à poursuivre le projet Grand Inga et la RDC perdrait alors son meilleur partenaire pour ce projet et hypothéquerait l’avenir des futures générations.
L’enjeu est de taille. Avec un potentiel de production de plus de 10 millions de tonnes d’hydrogène vert par an, le carburant de demain, le projet Grand Inga génèrera plus de 100.000 emplois directs et jusqu’à 500.000 emplois indirects. Le PIB de la RDC augmenterait de plus de 200% et ce projet prévoit la mise en place d’un fonds appelé « Fonds Inga » qui bénéficiera d’une quotepart de 5% des investissements du projet Grand Inga. L’électrification des zones rurales et péri-urbaines trouvera ainsi les financements nécessaires et le plan directeur de l’industrialisation de la RDC trouvera aussi l’électricité nécessaire à son exécution.
Comme le révèle notre source, un groupe des congolais qui n’apprécient pas que les choses avancent ne veut pas que ce projet qui fera passer la RDC dans le cercle des pays en voie de développement, puisse entrer dans l’actif du Président Félix Tshisekedi.
Yves Kadima