Ceni : des couacs dans l’enrôlement des électeurs

Trois jours après le lancement des opérations consacrées à l’enrôlement des électeurs et à l’identification dans la ville province de Kinshasa pour les élections du 20 décembre 2023, des couacs sont signalés dans les différents Centres d’inscription.
Le souhait de plus d’un Congolais en général, et kinois en particulier est que la Centrale électorale réajuste au plus vite sa machine pour assurer les uns et les autres de la bonne tenue des élections générales pour ce 4ème cycle électoral.
Malgré toute la bonne volonté manifeste du staff de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), sur terrain, il y a d’autres réalités, notamment liées au retard dans l’ouverture des bureaux, le déploiement et l’installation des matériels logistiques ou des kits,
…. Il y a aussi trop de lenteurs dans les chefs des opérateurs de saisies des données et tant d’autres ….
Au regard du volume des 12 travaux d’Hercules qui attendent la Ceni dans cette mégapole plus de 12 millions électeurs, et si elle n’y prend garde, l’aire opérationnelle 1 englobant les 10 provinces de la partie ouest du pays risque de connaitre le problème du délai de calendrier compressé lui imparti. C’est ce qu’elle devrait éviter en usant d’une bonne intelligence managériale capable d’éviter de mettre en mal le processus électoral tant attendu.
Les problèmes commencaient à se poser dès le samedi 24 décembre 2022, juste après le go donné, à partir de l’ex-Kalina, à l’Athénée de la Gombe, par le président Denis Kadima, invitant ainsi la population congolaise, particulièrement celle kinoise, à se rendre dans les différents centres d’inscriptions.
Dans la partie Est de la capitale tout comme à Funa, à Mont-Amba et Lukunga les électeurs ont accourru pour aller se faire enrôler et récuperer leurs cartes, respectant ainsi le mot d’ordre du président de la centrale électorale. La plupart étaient restés sur leur soif, sans être insrcrits au rôle, ni non plus ramener les cartes
d’électeurs comme le président de la Ceni chez eux à la maison. Et les commentaires allaient dans tous les sens.
Ainsi, la commune de Ngriri-Ngiri n’est pas en reste et connait les mêmes types de couacs énumérés ci-haut. Qu’à cela ne tienne ! A l’IPNN (Institut Pédagogie de Ngiri-Ngiri), les électeurs s’étaient fait enrôler hier lundi 26 décembre 2022, à un nombre limité, sans bousculades.
Par contre à l’ Institut Technologique de Makanza, les kits étaient arrivés dans l’après-midi. Et en attendant leur installation, les électeurs passeront ce mardi pour remplir leur devoir civique.
Il y a lieu de retenir que ce mardi 27 décembre 2022, tous les centres où les kits étaient déployés recevront des électeurs dès premières heures du matin, aussi bien à Ngiri-Ngiri qu’à travers la capitale.
Des informations glanées sur terrain indiquent que le retard dans la
configuration des kits à installer à partir des Antennes de la Ceni avant leur déploiement dans les différents centres d’inscripotion serait à la base de ces couacs. Les 3 derniers cycles électoraux passés (2006, 2011 et 2018), celui du 20 décembre 2023 diffère des autres du fait qu’il y a deux grandes opérations à effectuer au même moment devant l’opérateur commis à la saisie. Ce, avant différentes, opérations y afférentes, c’est-à-dire, enrôlement de l’électeur pour
obtenir sa carte d’éligibilité aux scrutins du 20 décembre 2023, et celui d’identification dont les données seront transmises, à l’Office National d’Identification de Population (ONIP), en vue d’obtenir sa carte d’identité (ex-pièce d’identité.
Pour les observateurs socio-politiques interrogés quant à ces couacs, le souhait de plus d’un congolais en général, particulièrement kinois, est que le staff de la Ceni prenne en compte toutes ces failles enregistrées pendant ces 3 jours pour corriger, et donner une meilleure allure à l’opération en cours. Ceci, croit-on savoir permettait premièrement de motiver les électeurs hésitant démotivés,
de prendre le chemin de centres d’inscription, éventuellement rattraper les jours perdus. Le faire en toute urgence, garantirerait la tenue des bonnes élections générales en décembre 2023 sous l’ère de Denis Kadima, sinon…
Jean-René Ekofo

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