La communauté des «gays» réclame des droits dans la société congolaise

Grâce à l’appui technique et financier du Pnud, Cedhuc et WebelongAfrica, le Réseau des Associations Congolaises des Jeunes (RACOJ) a organisé hier lundi 31 octobre 2022, un café de presse sous le thème: « les Médias face à l’inclusion sociale des groupes marginalisés».
C’était à l’esplanade du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS), dans la commune de Kasa-Vubu.
L’objectif visé est de solliciter l’accompagnement des médias locaux dans le traitement des informations de manière inclusive, concernant des personnes LGBT (Lesbiennes, Gay Bisexuel Transgenre, Intersexes, Qeer +).
Les membres de cette communauté revendiquent leurs droits d’être considérés au sein de la société congolaise, ainsi que la protection des institutions publiques.
Me Serge Tamundele, Coordonnateur du projet dénommé : Initiative pour une Gouvernance Inclusive des Groupes Vulnérables (IGI) en RDC, a indiqué que ledit projet est en train d’être mis en oeuvre. Et ce, en soulignant qu’il a déjà été évalué en 2021 jusqu’au mois de juin 2022, il y a eu un travail en commission tripartite, réunissant 9 commissions des Droits de l’homme.
Dans son exposé, il a indiqué que l’IGI est un projet de la RDC qui a bénéficié avec tant d’autres pays africains, des appuis extérieurs.Et d’ajouter que ledit projet vise que les décideurs deviennent responsables, redevables et que d’autres secteurs de la vie puissent devenir plus réactifs.
Le coordonnateur du projet a rappelé qu’il a été constaté qu’il existe au sein de la société une catégorie des personnes appelées, «groupes marginalisés», et dans cette catégorie, il y a des personnes qui ont une orientation sexuelle autre, personnes LGBI dans la communauté telle que les groupes vulnérables, notamment en matière de la santé, on les appellent les populations clefs.
Pour lui, dans le cadre de LGBT , c’est une catégorie de personnes, un groupe marginalisé en RDC. Ce constat est réel parce qu’il y a des évidences qui ont attesté qu’il y a des populations clefs en matière de santé .
Par ailleurs, il a fait savoir qu’il y a eu une évaluation par des structures identitaires qui ont testé que les personnes LGBT sont des victimes, des cas ont été signalés dans les villes de Bukavu, Kinshasa et Lubumbashi avec des diverses violations des droits et des abus. Dans le cadre de ce projet, souligne-t-il, ils sont également dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi, de la sécurité sociale, la
protection pour la sécurité de la personne.
Christian Tshimbalanga, un des intervenants, a planché sur «la contribution du projet IGI face à l’inclusion sociale des groupes vulnérables y compris les personnes LGBT».
Patou IZAI a développé sur le traitement des personnes LGBT face aux médias congolais. Dans son intervention, il a plaidé pour que les membres de leur communauté soient traités de manière inclusive dans la société. Pour lui, l’Etat ou les pouvoirs publics a l’obligation de protéger les uns et les autres.
A l’en croire, au sein de la société, on les empêche de vivre normalement, et par conséquent, on les pousse à se justifier chaque jour comme si leurs membres n’ont pas de droits. JRE

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