Climat des affaires : le Gouvernement décide de supprimer 14 prélèvements

Dans le cadre de la redevabilité instaurée par le gouvernement Sama Lukonde en vue de rendre compte aux Congolais de la gestion des affaires publiques, le ministre du Commerce extérieur Jean Lucien Busa, était, hier lundi 18 juillet, face à la presse dans un briefing spécial, toujours sous la modération du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, axé sur «la suppression des taxes à l’importation et à l’exportation».

Introduisant l’orateur du jour, le ministre de la Communication et Médias a fait savoir que le ministre du Commerce Extérieur fait partie des 17 membres réformateurs du gouvernement de l’USN. C’est à ce titre qu’il est là pour communiquer à la population, à travers la presse, les décisions que le gouvernement venait de prendre en vue de booster l’économie nationale par l’accroissement de la productivité.
Soulignant la nécessité de rendre l’économie nationale compétitive afin d’attirer les investisseurs, le ministre Jean Lucien Busa a dit que le gouvernement a pris quelques mesures afin de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande. Pour ce faire, 14 prélèvements ont été supprimés afin de permettre les opérateurs
économiques de faire face aux effets néfastes de la pandémie de COVID-19 ainsi que de la crise ukrainienne.
A la question de savoir si la suppression de ces taxes ne pourra pas impacter négativement sur la constitution de l’enveloppe budgétaire de l’État, le ministre a répondu par la négative. Avant de préciser que les taxes supprimées n’influent à rien sur le trésor public. Ce sont des taxes sans impact sur le budget, a-t-il martelé.
La suppression jouera-t-elle sur la douane, considérée comme la plus
chère de la région ?
Le ministre Busa a répliqué que la douane fonctionne conformément aux
normes de l’Organisation Mondiale de la Douane (OMD). Ce sont plutôt des prélèvements illicites ou mieux des tracasseries qui font que les opérateurs économiques déboursent certains frais qui ne relèvent pas de la taxation. Malheureusement, ils le répercutent sur les consommateurs.
Relayant son collègue, Patrick Muyaya a rappelé que le Chef de l’État venait d’ailleurs d’insister sur le respect de la décision limitant le nombre des services autorisés à opérer aux frontières.
A la question de savoir si la Fikin va demeurer dans l’état d’abandon, il a indiqué que le gouvernement venait de signer un contrat avec une société turque pour la valorisation de l’espace. Aux termes du contrat, il sera érigé à la Fikin un centre d’exposition, un centre commercial, un parc récréatif et un hôtel 5 étoiles.
C’est le centre d’exposition qui constituera la première phase de remise en valeur de ce complexe. Le gouvernement a déjà versé les 68 millions USD prévus pour son financement.
Répondant à son tour à quelques questions d’actualité, notamment sur la réaction du président ougandais face à la délégation congolaise, le porte-parole du gouvernement a d’abord tenu à lever l’équivoque : la délégation ne s’était pas rendue à Kampala à l’initiative de Kinshasa. Elle répondait à l’invitation du président ougandais, avant de préciser que le président Museveni a donné sa position qui n’est pas celle de la RDC. Car, l’option levée à Nairobi n’est pas négociable pour le gouvernement, avant de rappeler que les 4 options arrêtées par la RDC face à la situation de l’Est : les fronts diplomatique, militaire, médiatique et judiciaire.
Dom

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