Au total, 2.011.688 élèves finalistes du cycle primaire, dont 958.649 filles, ont participé hier mardi, 05 juillet 2022, au démarrage de l’édition 2022 des épreuves certificatives de deux jours – soit du 05 au 06 juillet 2022 – de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP). Ces épreuves sont organisées au même moment sur l’ensemble du territoire national. Pour accueillir ces finalistes, 8.011 centres d’examen sont organisés. Ces statistiques ont été fournies lors du
lancement officiel de cet examen au Collège Maele, dans la ville de Kisangani, par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST).
Pour l’année scolaire passée, la participation au Test National de Fin d’Etudes Primaires (Tenafep, qu’on appelle actuellement Enafep) se chiffrait à 1.559.518 finalistes, dont 880.826 filles, qui étaient regroupés dans 7.026 centres. Dans son mot de circonstance, le ministre de l’EPST a relevé que cet accroissement est la résultante de la politique de la gratuité de l’enseignement de base, laquelle a
contribué à remettre beaucoup d’enfants sur le chemin de l’école, surtout du fait qu’elle a été élargie aux élèves des écoles privées agréées qui, cette année, sont exemptés des frais de participation à cet examen.
Prenant la parole à son tour, Maurice Abibu Sakapela, gouverneur a.i de la Tshopo, a exprimé son sentiment de profonde gratitude au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, et au ministre de l’EPST, Tony Mwaba, pour les efforts inlassables fournis dans la pérennisation de la gratuité de l’enseignement de base.
Des épreuves perturbées par des incidents malheureux
S’il est vrai que cette évaluation s’est déroulée concomitamment sur l’ensemble du territoire national, il est aussi vrai qu’elle ne s’est pas passée dans de bonnes conditions pour tous les élèves finalistes.
C’est le cas de quelques élèves d’Inongo, dans le Mai-Ndombe, qui ont vécu une passation d’épreuves troublée par un violent affrontement – ayant causé la mort de deux personnes – entre des taxi-motards (wewa) et des «kuluna» du coin.
En outre, à Béni, dans le Nord-Kivu, quelques élèves ont été dépouillés de leurs effets et de leur argent sur le chemin menant vers leur centre des inciviques.
RSK