La société ERA-CONGO déterminée à releverle niveau de vie des populations de Mai-Ndombe

Ce n’est pas un slogan, mais plutôt une réalité vivante sur le terrain. L’Administrateur
gérant de la société ERA-CONGO, Jean Robert Bwangoy, est en train de matérialiser sa volonté de lutter pour sortir les populations congolaises vivant dans les milieux ruraux de la précarité dans laquelle elles vivent depuis des décennies. Les réalisations de son entreprise dans le secteur social dans la province du Mai-Ndombe, où elle est actuellement basée, en est l’illustration.

Un groupe de journa- listes qui ont effectué le déplacement de Mai-Ndombe, du 28 mai au 03 juin 2024,
confirment les réalisations d’ERA-CONGO, à travers le projet REDD+.
Dans cette province forestière de la RDC présentée comme une terre d’avenir, les journalistes ont commencé leur visite de terrain par le village Lobeke, situé dans la zone Sud du projet. Dans ce coin de la province, ERA-CONGO a construit un bâtiment scolaire afin d’assurer la scolarité de la jeunesse.

À Patambalu, un autre village a bénéficié d’une école moderne. On y trouve aussi un champ d’expérimentation du manioc avec la variété «Obama», très prisée, avec des nombreux avantages dans la productivité agricole.
Les journalistes ont clôturé cette première journée par la visite du centre hospitalier Ibali, une infrastructure moderne qui aidera les villages à recevoir des soins médicaux appropriés.

Pour la deuxième journée, la délégation des journalistes a commencé par la visite du secteur Basengele où ils ont vu la canardière à Nselenge et des écoles modernes. Une autre école moderne est construite dans la localité de Mpili. On y trouve également une palmeraie de 4 hectares des palmiers nains. Au village voisin de Mbwenzeyi, l’attention des journalistes était portée sur des étangs et une école.

Les journalistes y ont rencontré des pygmées à IKITA, un village qui abrite la toute première école moderne depuis son existence. Ce peuple autochtone connu pour son mode de vie exceptionnel, est très important dans la préservation des écosystèmes.

Grâce aux réalisations du projet REDD+, les populations autochtones pygmées sont en voie de sédentariser leur agriculture. Le premier champ d’expérimentation est encadré par des agronomes de la société ERA-CONGO.

Toujours dans cette localité, on ne peut passer sous silence une autre réalisation de ERA-CONGO, à savoir l’apiculture avec l’installation des ruches pour la production du miel.
À LOOMBE, on a des étangs, un enclos des bêtes, l’école et d’autres activités. Des hommes et femmes des médias ont aussi découvert des cages flottantes d’élevage des poissons sur la rivière Mbomgoboli, une première expérience prometteuse.
Il importe de noter que toutes ces réalisations ont été rendues possibles grâce à la vente des crédits
carbone.
Par ailleurs, avec une superficie forestière de près de 155 millions d’hectares, la République Démo-
cratique du Congo détient près de 60% des forêts du Bassin du Congo. Ce qui fait d’elle le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde.

Fort de ces atouts écologiques, la RDC a voulu démontrer son engagement à continuer à assurer une gestion rationnelle et durable de son patrimoine forestier par des réalisations concrètes, notamment un bon instrument sur la politique forestière, une des recommandations issues des Etats généraux des fo-
rêts tenus en janvier 2024 à Kinshasa. A ceci s’ajoutent plusieurs documents clés, à l’instar du «Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté» et l’Agenda prioritaire des réformes du secteur fo- restier», ainsi que plusieurs initiatives, parmi lesquelles l’adoption du Code forestier en 2002, la mise en place d’un moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions forestières, la revue légale des titres des concessions forestières permettant de vérifier la légalité des concessions et titres.
La RDC s’est ainsi engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de «l’Approche REDD» comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Cet engage-
ment a conduit à création de la coordination nationale REDD (CN –REDD) pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable du ministère en charge de l’Environnement et Développement Durable. C’est dans cette optique que se positionne la société Ecosystemes Restoration Associates «Era Congo», filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne.
Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet REDD+ Mai-ndombe depuis 2009, sur une étendue de près de 300.000 hectares. La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo), une des filiales de la société Wildlife Works, s’est décidée à apporter des solutions basées sur la nature pour apporter des réponses aux besoins de la population de Mai-Ndombe. Et pour cela, ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme une réponse efficace. Une
approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin
d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation. Les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le Gouvernement de la République et la société Era Congo WWC.
A titre illustratif, dans le volet éducation, la société Era-Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des épreuves hors session de l’Examen d’Etat. Son intervention est passée de 1.511 élèves
en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe. Le soutien
de ERA-CONGO concerne aussi 1.215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession. Un autre apport de l’entreprise, c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales.
Au total, 27 écoles ont été construites, et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers en activité.

En outre, les finalistes du cycle secondaire qui obtiennent 70% ou plus, sont pris en charge pour leur cursus universitaire. À ce niveau, on compte 19 boursiers.
Pour ce qui est de la santé, deux centres médicaux modernes ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés, et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte contre des épidémies telles que le Monkey Pox, la rougeole, etc.

La société ERA-CONGO a aussi construit 30 forages dans quelques 27 villages, une action qui a permis de lutter sensible- ment contre les maladies hydriques.

Concernant l’agriculture, le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’accroître la productivité des communautés locales. Il y a également la formation de deux agronomes locaux par village.

Face à la rareté des poissons dans le lac, le projet REDD+ Maï-Ndombe se propose de former les com-munautés sur la pisciculture à travers les étangs. On en compte 25 pour l’instant dans trois villages et des cages flottantes en phases d’expérimentation.

L.P

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