C’est en principe le 28 janvier 2023 que la communauté nationale et internationale connaîtra la mascotte devant accompagner les 9èmes Jeux de la Francophonie qui se tiendront à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Cette mascotte sera dévoilée à l’issue d’un concours lancé depuis le samedi 14 janvier 2023, à l’hôtel Béatrice, dans la commune de la Gombe, à l’occasion d’un échange des voeux avec les professionnels des médias. Concours ouvert à la jeunesse dont la tranche d’âge est comprise entre 18 et 35 ans et sera couronné d’une enveloppe de 5000 dollars. Cette mascotte ne vise qu’à donner une identité visuelle aux jeux, permettre un accompagnement et une appropriation de la population, a dit Isidore Kwandja, directeur national des jeux.
Pour ce qui est des échanges des vœux avec la presse, Isidore Kwandja a rappelé qu’au début de chaque année, il est question de se fixer des objectifs. Voir ce qui a été fait et ce qui doit être fait pour la nouvelle année. Selon lui, aucun pays au monde n’organise ces jeux de la Francophonie en moins de 4 ans de préparation. Mais, la République Démocratique du Congo s’est lancée dans les préparatifs en moins de 4 ans. Avec l’évolution des constructions et la réhabilitation des infrastructures, tout démontre que le pari est déjà gagné et qu’il n’y aura pas de délocalisation comme certains le prétendaient.
Comme l’a dit Felix Tshisekedi dans son adresse à la Nation lors des vœux de nouvel an, cette année sera marquée par trois événements majeurs. Il s’agit de l’arrivée du Pape, les jeux de la Francophonie ainsi que des élections. Ceci veut dire qu’il faut l’accélération des travaux car, c’est un programme inscrit dans l’agenda de tous. Et, la presse , en sa qualité de 4ème pouvoir, est tenue de suivre les préparatifs à la lettre. Construire les infrastructures en un temps record, reste le défi fixé à la RDC qui est tenue de démontrer qu’elle reste une grande nation.
Isidore Kwandja a rappelé que c’est avec l’uranium congolais qu’avait pris fin la deuxième guerre mondiale. Actuellement, avec la question du réchauffement climatique, c’est toujours la RDC qui est présentée comme pays-solution. Vu sa position géographique en Afrique, elle est une puissance.
Du point du vue des locuteurs, est le premier grand pays francophone. Sur le plan culturel, la musique congolaise est allée au-delà des frontières nationales. Voilà pourquoi, selon lui, le Congolais doit en être fier.
Les jeux de la Francophonie sont l’affaire de tous, surtout les médias. En acceptant d’organiser ces jeux, la République Démocratique du Congo n’a pas seulement vue l’aspect économique. Le Congo, qui n’était plus présente sur le plan international, avec Félix Tshisekedi, commence à retrouver sa place parmi les décideurs. Les médias qui ont lepouvoir d’influencer à tous les niveaux et de sensibiliser ne peuvent pas être laissés de côté. Ces jeux qui se tiendront en RDC auront plusieurs retombées en matière d’infrastructures sportives, routières et éducatives, qui seront léguées à la postérité.
Yves Kadima