L’UCKin s’assigne la mission de former une nouvelle génération de cadres plus créatifs et nationalistes

L’Université Chrétienne de Kinshasa vise à former une nouvelle génération de cadres plus créatifs, plus nationalistes, plus porteurs des valeurs chrétiennes et morales, plutôt acteurs du développement que jouisseurs des efforts des autres». C’est le défi que le staff dirigeant de l’UCKin se lance. C’est le Recteur de cette université protestante de Kinshasa, le professeur ordinaire Alipanazanga
Ataningamu, qui a dévoilé cette ambition, le samedi 17 décembre 2022, au cours de la cérémonie de collation des grades académiques et clôture de l’année académique 2021-2022.

Pour matérialiser cette ambition, il y a 7 axes à observer:
– Renforcer de la formation afin d’accroître les taux de rétention et de diplomation des étudiants de l’Université Chrétienne de Kinshasa;
– Attirer, développer et retenir un personnel administratif et académique hautement qualifié (reconnaissance du 3ème cycle de la faculté de théologie, poursuite du recrutement du personnel académique dans la faculté de médecine, prise en charge partielle des apprenants au 3ème cycle/session 2021-2022, organisation des ateliers de formation sur le LMDet diffusion des brochures didactiques);
– Améliorer le fonctionnement administratif de l’université par : la finalisation de la salle de réunions du comité de gestion, la construction d’un campus numérique, la construction des installations sanitaires dans les bureaux du recteur et du secrétaire général académique ainsi que la salle de réunions du comité de gestion, la construction d’une salle des professeurs, le renforcement des capacités de tous les services, l’acquisition des dons en ouvrages et matériels ;
– Renforcer la pertinence économique et sociale de la formation offerte par l’université ;
– Maintenir le leadership de l’université dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée ;
– Rendre le campus universitaire plus attrayant et ses infrastructures plus fonctionnelles avec de nombreux projets; notamment la construction d’un bâtiment administratif, d’une bibliothèque moderner et numérisée, celle de trois bâtiments scolaires, la création d’une école de foot moderne, la construction d’un complexe moderne, la construction de 4 bâtiments modernes pour homes des étudiants, celle d’un complexe résidentiel pour les professeurs, la création de 6
laboratoires pour 6 fécultés eb raison d’au moins un laboratoire moderne par faculté, la création d’une usine d’oxigène, et la construction des cliniques universitaires avec morgue incorporée ;
– Et enfin diversifier les sources de financement de l’université par la création des nouvelles unités de production entre autres : l’intégration de la faculté de l’agronomie, communication, gaz et pétrole; la création d’une chaîne de télévision ; l’achat de 500 hectares de terre l’agriculture et élevage ; construction d’un dépôt
pharmaceutique pouvant desservir les cliniques universitaires et le centre médical ; construction d’un forage et une usine de traitement d’eau.
Ce plan stratégique prévoit pour chaque axe des objectifs et des actions à réaliser.
Par ailleurs, le Recteur Alipanazanga a rappelé que c’est depuis 2018 que l’UCKin prône sa renaissance et sa redynamisation, parce qu’ayant a pris conscience des pesanteurs qui bloquent son fonctionnement, mais aussi de sa grandeur et de son rôle dans la formation des futurs cadres du pays.
«En effet, notre université était hier parmi les grandes universités privées de Kinshasa. Elle a formé un grand nombre de cadres distillés dans les différentes institutions publiques que privées. Elle était une référence! Plutôt que continuer à cajoler et regretter son passé glorieux, elle doit maintenant s’assurer et baliser son avenir. L’Université chrétienne de Kinshasa doit sortir de son fonctionnement routinier et doit innover», a déclaré le Recteur en indiquant qu’en 2019, une auto-évaluation a été faite à travers l’élaboration d’un plan stratégique de réhabilitation et de revitalisation, grâce au concours de l’ECC/BATIR et autres partenaires.
Parlant de l’année académique 2021-2022, l’orateur a rappelé que celle-ci avait démarré timidement sans espoir d’aboutir, au regard des difficultés tant endogènes qu’exogènes. Mais, grâce à Dieu et au sens d’abnégation de chacun, l’année académique a pu aboutir. D’où, il a remercié et félicité l’ensemble du personnel administratif et académique pour le sens de sacrifice et d’engagement pour faire aboutir l’académique.

Plus de 250 lauréats deversés sur le marché

Dans son rapport de l’année académique, le Secrétaire général académique a passé en revue toutes les péripéties enregistrées, avant de donner la synthèse des résultats de l’année. On retient pour l’essentiel que sur un total de 1149 inscrits, seuls 289 ont réussi en première session, soit quelque 26% des réussites. Il a invité les étudiants à plus d’engagement pour faire la différence à la deuxième session.
C’est la faculté de médecin qui occupe toujours la tête du peloton en nombre de lauréats avec 230 réussites en première session, dont 8 distinctions, 203 satisfactions et 19 ajournements.
Dans la faculté des Sciences économiques, option financière, on a enregistré 1 distinction et 4 satisfactions ; tandis que pour le faculté de Droit avec ses deux filières à savoir droit public : zéro réussite en première session, et droit privé et judiciaire: 2 distinctions, 2 satisfactions et 1 ajournement.
Quant à la faculté de théologie, les résultats se présentent de la manière suivante:
– cycle de graduat: 3 satisfactions et 5 ajournements;
– cycle de licence, sur les 22 inscrits, il y a eu 3 grandes
distinctions, 8 distinctions, 8 satisfactions, et 3 ajournements.
Dom

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