RN1 : le Premier ministre annonce le début des travaux d’urgence

Informé du drame survenu sur la Nationale n°1 au niveau de Matadi Mayo, où la route Matadi est coupée en deux après la pluie diluvienne de mardi, le Premier ministre s’est déporté urgemment sur le terrain en compagnie de quelques membres de son équipe – dont le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le ministre des Affaires Sociales et Actions Humanitaires, le ministre de la Santé, la ministre du Genre, Famille et Enfants ainsi que le gouverneur de la ville de
Kinshasa et de Commissaire provincial de la Police – pour palper lui-même la réalité.
Après constat de la situation suivi de l’évaluation des dégâts causés par les ingénieurs, Jean Michel Sama Lukonde a annoncé sur le champ le début en urgence des travaux de réhabilitation de cette voie, dont l’importation en ravitaillement de la capitale en vivres n’échappe à personne. On signale qu’avant que le chef du gouvernement n’arrive, les travaux de remblaiement avaient déjà démarré en vue de parer au plus pressé. Le Premier ministre promet que le trafic pourrait reprendre dans les 24 heures pour les engins de petit tonnage ; tandis
que pour les grands «poids lourds» dont les travaux exigent l’intervention du génie civil, le trafic pourrait reprendre d’ici 3 à 4 jours.
«C’est une route principale de desserte pour la ville de Kinshasa. Il faudra voir comment pallier en termes d’intervention d’urgence.
A mon arrivée ici, comme vous avez pu voir, les travaux de remblaiement ont déjà démarré de manière à ce que très vite, nous puissions avoir, en retour la route avec, pour commencer les petits véhicules, les petits charrois. Ensuite, nous allons faire un travail de plus grande envergure. Les petits charrois, ça devrait être dans
les 24 heures que l’on pourrait avoir le retour de la route pour leur passage.
Mais, pour les grands charrois, il va nous falloir des travaux de génie civil qui peuvent prendre 3 à 4 jours avant de revoir la route être rouverte au trafic pour relier de nouveau Kinshasa et Matadi».
Par ailleurs, Sama Lukonde a appelé les populations riveraines à mettre fin aux constructions anarchiques, facteur favorisant de tels dégâts. Il en appelle à une sensibilisation générale de la population, avec l’accompagnement des autorités urbaines de Kinshasa, afin de dissuader les gens de construire sur des sites interdits. Car, les constructions anarchiques sont souvent à la base des catastrophes dont on déplore les conséquences.
Dom

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