Budget 2023 : la RDC dépasse le cap de 15 milliards USD

Proposé par le gouvernement à l’équivalent de 14,6 de dollars américains, le projet de Budget de l’Etat pour l’exercice 2023 a été porté par la commission économico-financière de l’Assemblée nationale, après toilettage et enrichissement, à 15,8 milliards de dollars. C’est à ce dernier chiffre que l’autorité budgétaire l’a adopté le
samedi dernier en plénière, à l’unanimité des votes des membres présents dans la salle des Congrès du Palais du peuple. La loi des finances pour l’exercice 2023 ainsi adoptée a été envoyée à la chambre haute du Parlement pour la deuxième lecture en vue de son adoption globale par les deux chambres du Parlement. Puis, elle sera envoyée au Chef de l’Etat pour promulgation comme l’exige la loi.
A propos du budget, il sied de signaler que Félix Antoine Tshisekedi a réussi à faire tripler le budget national en seulement deux exercices, où il a travaillé les mains libres, avec l’effectivité des pouvoirs. L’ayant trouvé autour de 5 milliards de dollars, Félix Tshisekedi a démontré de quoi il est capable en triplant le budget
national/ On rappelle qu’à sa prise des fonctions, l’actuel Chef de l’Etat avait
projeté le budget à 10 milliards de dollars en 2019, mais le gouvernement de la coalition, dirigé par le FCC, ne lui avait pas rendu la tâche facile. Le ministre des Finances FCC, instrumentalisé par sa famille politique, avait improvisé une sortie médiatique, sûrement poussé par son camp politique, pour raconter sa vie en
soutenant qu’il était impossible d’atteindre ce chiffre.
Une année après l’abolition de la coalition, le nouveau pouvoir a prouvé le contraire de ce que la kabilie faisait croire à l’opinion.
Soudain, tout analyste objectif a compris que le problème, c’était plutôt le régime qui s’alimentait de la prédation, des détournements et de corruption, ne voulait pas de transparence. Il entrenait la maffia à dessein dans le but de se servir au détriment du commun des Congolais.
Des exonérations et compensations fantaisistes étaient accordées aux gens n’ayant pas qualité dans le but de sucer les recettes publiques au profit des dignitaires du régime. Des cartes bancaires spéciales étaient données aux personnes à un tas d’initiés qui pouvaient ponctionner les fonds du trésor comme bon leur semblait.
On se demande aujourd’hui, si le fameux ministre, qui répondait aux ordres obscurs de sa famille politique en refusant d’exécuter les délibérations des conseils des ministres, notamment celles supprimant toutes les exonérations et autres compensations fantaisistes, derrière lesquelles se cachaient les dignitaires de la kabilie pour continuer de ponctionner les fonds dus au trésor public sans mandat ni qualité, peut avoir le courage de s’exprimer sur l’accroissement exponentiel du
budget de l’Etat !
Grâce à la patrouille de l’IGF (Inspection Générale des Financières), dont le pouvoir a été renforcé par le Chef de l’Etat, les régies financières, qui servaient des vaches au lait au régime de la kabilie ont repris leur rôle d’antan, celui des services générateurs des recettes.
La DGI (Direction générale des impôts) vient de dépasser le cap de 5 milliards de dollars à la fin du mois de novembre, alors que l’exercice n’a pas encore touché à sa fin. Les deux autres régies financières, en l’occurrence la DGDA et la DGRAD, lui emboîtent également le pas. Même certains services qui étaient considérés hier
comme budgétivores commencent aussi à mobiliser des recettes pour le trésor public.
Pour revenir à la procédure d’adoption de la nouvelle loi des finances, il faut noter qu’au cas où le Sénat l’adopterait dans des termes différents que ceux de l’Assemblée nationale, les deux chambres mettront en place la commission mixte paritaire en vue d’aplanir les divergences et adopter un texte unique, dans des termes identiques.
Cependant, au cas où les divergences persisteraient entre les deux chambres, seule la version de l’Assemblée nationale passera. Et c’est celle qu’on enverra au Président de la République pour promulgation.
L.P

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