Désormais un «Briefing hebdomadaire» est institué. Objectif :
expliciter ou aider à la bonne compréhension des points débattus en Conseil des ministres et coulés en compte rendu.
Le porte-parole du gouvernement, qui en est l’animateur principal, a lancé le premier du genre hier lundi 10 octobre 2022.
Patrick Muyaya a d’abord expliqué les raisons ayant conduit à instaurer le briefing hebdomadaire, lequel vise à faciliter la compréhension des décisions prises par le gouvernement et casser, par ailleurs, la désinformation, qui prend de plus en plus de l’ampleur dans le pays. Puis, il a fait le résumé du compte rendu du conseil des ministres du dernier vendredi, en vue de rafraîchir la mémoire des
journalistes avant de leur laisser la tribune pour poser des questions.
On retient pour l’essentiel que chaque compte rendu du conseil des ministres est constitué entre autres de la communication du Président de la République, complété par le Premier ministre, des points d’informations, de l’approbation de relevé des décisions du dernier conseil des ministres, de l’examen et de l’adoption de dossiers, de l’examen et de l’adoption de textes.
Après cet exercice de résumé des points du compte rendu, la parole a été accordée aux journalistes pour poser des questions aussi bien en rapport avec le compte rendu que celles relatives à l’actualité.
La situation à Kwamouth, le mauvais comportement des magistrats, la demande des USA de suspendre les appels d’offres de six blocs pétroliers, la situation de Bunagana, l’atteinte des assignations budgétaires de l’exercice 2022 en cours à fin septembre, etc. étaient à l’ordre du jour.
Pour la situation à Kwamouth, le porte-parole du gouvernement a indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour mettre un terme aux violences, et des enquêtes sont en cours pour identifier les auteurs de ces violences et éventuellement les commanditaires, jusqu’à parvenir à la main noire tant dénoncée par tous.
Concernant Bunagana, il a rappelé que le gouvernement s’est engagé dans les processus de Nairobi et Luanda, auxquels s’est joint un troisième, celui de New York, à l’initiative du président français. C’est dans ce cadre que les forces de l’Afrique de l’Est commencent à se déployer sur la ligner de front. Pas question d’une quelconque négociation comme certaines méchantes langues voudraient le faire croire ou encore la création d’une zone tampon. Le principe est est clair et connu de tous : soit les forces rebelles s’inscrivent dans le processus de paix en déposant les armes, soit elles seront défaites militairement, a tenu à rappeler Patrick Muyaya.
Quant à la rencontre de John Kerry et le Chef de l’État, que d’aucuns tentent d’interpréter à leur manière, il a fait savoir qu’il n’était point question d’une quelconque imposition ou veto des États Unis, comme si c’était au conseil de sécurité. Le Président a réitéré la position qu’il avait déjà exprimée au secrétaire d’État Blinken : la RDC reste ouverte à la contre-expertise pour ceux qui le désirent.
Car, des études ont déjà été menées à notre niveau par des experts qui ont donné le quitus pour l’exploitation des blocs pétroliers et gaziers.
Beaucoup d’autres préoccupations ont été posées au porte-parole du gouvernement qui a donné des réponses appropriées.
Dom