Conséquences de la folie meurtrière des casques bleus sur les Congolais : le Gouvernement décide d’écourter le calendrier de retrait de la Monusco

Alors qu’on était encore occupé à chercher voir clair sur l’identité des auteurs des tueries de la population civile non armée à Goma et Butembo, les casques bleus de la Monusco ont commis un crime scandaleux en tuant sans raison des gens qu’ils ont trouvés à Kasindi, à la frontière congolo-ougandaise, refusant de se soumettre aux formalités administratives d’un pays souverain.
Ne pouvant rester indifférent face à cette folie meurtrière dont les casques bleus se sont rendus coupables, le Gouvernement a levé l’option de réévaluer le plan de retrait de la mission onusienne en RDC, dans le but d’écourter le délai afin de répondre à la population meurtrie qui ne réclame que le départ de la Monusco.

Cette option levée, le lundi 1er août dans la soirée, au cours de la réunion spéciale que le Président de la République avait présidée en rapport avec les tueries que les casques bleus ont commises ces derniers temps dans les provinces du Kivu, a été explicitée hier au cours du briefing y afférent. A part le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur et Sécurité qui en était le chef empêché, tous les
autres ministres membres de la commission spéciale gouvernementale dépêchée dans le Nord-Kivu étaient présents. Il s’agit du ministre des Affaires sociales et Actions Humanitaires Modeste Mutinga, et de celui de l’Industrie Julien Paluku, qui y était parti en sa qualité de l’ancien gouverneur du Nord- Kivu.
D’abord, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a donné en résumé les grandes lignes de la rencontre ayant réuni autour du Chef de l’État les animateurs des institutions ainsi que les responsables des services de renseignement sur la situation à l’Est, marquée par les tirs répétés de la Monusco sur la population civile faisant plusieurs morts. La principale décision prise lors de cette réunion est l’instruction du Président de la République au gouvernement de
réévaluer le plan de retrait de la Monusco de la RDC.
Faisant le résumé de la mission leur confiée après mort d’hommes à la suite de la protestation de la population contre la présence de la Monusco, Julien Paluku a dit qu’il ressort des différentes rencontres avec toutes les couches de la population aussi bien à Goma qu’à Butembo, que la population réclame le retrait immédiat de la Monusco du territoire national. Ce, après avoir fourni des raisons ayant amené à prendre cette décision.
A son tour, le ministre des Affaires sociales, Modeste Mutinga, a planché sur l’aspect humanitaire en renseignant que l’aide apportée était réservée à l’organisation des obsèques des victimes et à l’assistance des familles éplorées.
En plus, tous les blessés sont pris en charge par le gouvernement. Dans le jeu des questions et réponses, les membres du gouvernemenrt ont clairement fait savoir que la réévaluation exigée a pour but d’écourter le délai du plan initial de retrait qui avait été signé avec la Monusco l’année passée. Le souci du Chef de l’État est de rencontrer la volonté de la population meurtrie. Mais, sans précipitation, le gouvernement suivra la procédure indiquée.

Dom

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