Gardienne des dépenses publiques et souvent objet des critiques de la part des prédateurs des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, l’Inspection Générale des Finances (IGF), sous la direction de son Inspecteur général, Jules Alingete, venait de mettre à les points obscures qui entourent le contrat chinois avec la République Démocratique et, avait souhaité la revisitation de ce partenariat dans le but de rétablir la RDC dans ses droits. Contrat
signé depuis 2008 sous le régime politique de Joseph Kabila. Depuis la publication par l’IGF de ce rapport accablant, des voix n’ont cessé de s’élever pour s’attaquer au travail fait par les inspecteurs des finances à travers la patrouille financière.
En marge de lm’abattage médiatique, une mention d’information a été déposée au Sénat, allant dans les de protéger les prédateurs de la République, sous couvert de la défense des intérêts des travailleurs. Bien avant, dans un point de presse tenu à son ambassade, la Chine
avait jeté la balle de la mauvaise exécution du contrat dans le camp de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT). Voulant en savoir plus, le parquet la justice qui s’est investie dans le dossier vient de mettre la main sur certaines personnes clés. Il s’agit notamment de Bisimwa, Charles Médard Ilunga et Willy Mbonda, tous anciens responsables de l’Agence Congolaise des Grands Travaux, impliqués dans l’affaire Sicomines qui oppose la République Démocratique du Congo au groupement d’entreprise chinoises. Ces personnes, qui se trouvent entre les mains de la justice depuis le vendredi dernier, ont eu non seulement à gérer l’Agence Congolaise des Grands Travaux, mais également avaient reçu mandat d’exécuter le projet de construction des
infrastructures prévu dans ledit contrat.
Il est important de signaler qu’à travers sa patrouille financière, l’Inspection Générale des Finances veut, à priori, contrer de manière plus efficace les irrégularités telles que la corruption, la surfacturation et les détournements. Et, à postériori, mesurer la réalité des dépenses publiques. Et si le contrôle en amont est fait par l’IGF, celui en aval doit être fait par des services comme le Parlement et la Cour des comptes comme le recommandent les dispositions légales.
Yves Kadima