Lancé le 16 février 2023, pour une durée d’un mois, l’enrôlement des électeurs dans la province de l’Ituri, comme dans tout le reste la partie qui constitue la troisième aire opérationnelle, prendra fin en principe le 1er avril prochain. Ce sera la clôture des opérations après 15 autres jours supplémentaires accordés par la Commission Electorale Nationale Indépendante à ceux qui n’avaient pas pu se procurer cette carte d’électeur pour une raison donnée de jouir de leur droit.
Malgré cette nouvelle prorogation de 15 jours, le Caucus des députés nationaux de cette province de l’Ituri estiment qu’il faut encore une période de grâce dans le but de ne pas laisser de côté des congolais dans cette partie de la République. Raison pour laquelle, ils ont posé leur problème auprès du 1 er vice-président de la Ceni, Bienvenu Ilanga Lembow.
Berocan Nono, porte-parole de circonstance de ce «Caucus» à l’issue de cette audience qui a eu lieu dans la salle Abbé Appolinaire Malumalu, s’est exprimé en ces termes : «Nous sommes venus voir la CENI pour poser plusieurs problèmes liés à l’enrôlement des électeurs dans notre province. Comme vous le savez, la CENI a déjà prolongé l’enrôlement pour 15 jours, mais après analyse de la situation sur le terrain – parce que la plupart parmi nous ici, se sont déjà fait enrôler – nous nous sommes rendu compte que le nombre des personnes enrôlées en Ituri est faible. C’est pourquoi nous sommes venus à la CENI pour voir dans quelle mesure, elle peut aider la province sinistrée de l’Ituri, en prolongeant à nouveau l’opération d’enrôlement».
Selon ce porte-parole, après avoir échangé avec le premier Vice-président de la CENI et son équipe, ils sont très satisfaits parce que le premier Vice-président, Bienvenu ILANGA s’est montré très réceptif. Ce dernier leur a assuré qu’il va poser le problème à la plénière de la CENI pour une solution idoine. Cette coopération du 1er vice-président de la Ceni va de paire avec le souhait du Caucus de voir l’Ituri avec un grand nombre d’électeurs comme dans d’autres provinces. Il faut également signaler que la Commission Electorale Nationale Indépendante, par l’entremise de son président Denis Kadima, reste très attentive aux préoccupations des uns et autres dans le but d’avoir des élections libres, démocratique, transparentes et surtout inclusives. Une manière de redorer l’image ternie de cette structure d’appui à la démocratie.
Yves Kadima