C’est en principe le 25 février prochain que prendront fin les opérations d’identification et
d’enrôlement des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle. Juste après la Commission électorale nationale indépendante devra ouvrir ses bureaux dans la partie Est de la République qui constitue la troisième aire opérationnelle. Frappée par une présence des groupes armés locaux, étrangers ainsi que par certains éléments de l’ armée rwandaise en appui au M23, certaines contrées restent le théâtre de plusieurs cas d’insécurité.
C’est dans ce contexte que le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a accordé une audience au Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, qu’accompagnaient le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel ASELO OKITO ainsi que le ministre de la Défense, Gilbert KABANDA. Une seule question était à l’ordre du jour, à savoir l’examen de la question sécuritaire avant le lancement, selon le calendrier électoral, des opérations de révision du fichier dans cette partie de la République.
«Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense ainsi que moi-même avons été
reçus par le Premier ministre pour discuter du lancement des opérations d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 qui concerne la partie Est du pays. Comme vous le savez, il y a quelques territoires dans cette zone qui connaissent des problèmes d’insécurité, il fallait donc analyser la situation ensemble et puis voir dans quelle mesure l’enrôlement peut se faire sans trop de difficultés», a indiqué Denis KADIMA KAZADI.
Pour le Président de la Ceni, le message est clair et reste le même. Il s’agit d’encourager la population à s’enrôler, car c’est un exercice très important parce que la carte d’électeur délivré pour l’instant expire après les élections et , tout le monde devra par la suite avoir une carte d’identité.
Pour sa part, le Vice-Premier ministre de l’Intérieur a rassuré la population concernée quant à la mission de la police et l’armée, de sécuriser le processus électoral en cours, afin qu’elle participe, comme tout le monde, à l’enrôlement pour exercer finalement leur droit de vote, le moment venu.
Yves Kadima