Une émissaire de Sassou reçue par Sama Lukonde

Le Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, a reçu hier mercredi 19 octobre 2022 en audience dans son cabinet de travail, la ministre du Congo/Brazzaville en charge de l’Environnement, Développement Durable, Bassin du Congo et Coordination technique, Alerte Soudan-Nonault. Celle-ci était l’envoyée spéciale du Président Denis Sassou Nguesso, porteuse d’un courrier à remettre à son homologue de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Bien que le contenu du courrier soit réservé à son destinataire, qui est le premier Citoyen rd-congolais, l’émissaire a quand même lâché quelque chose en indiquant que la correspondance est relative à la question de l’environnement, notamment en rapport avec les assises de la COP27, qui se tiendra en Egypte le mois prochain. Il s’agit de la position commune que les pays membres du Bassin du Congo entendent exprimer lors de la COP27.
On rappelle que trois commissions ont été mises en place par les 54 Etats africains en matière des questions liées à l’environnement, en vue de mieux soutenir les revendications du continent lors des assises de l’Egypte. Le Président congolais Denis Sassou Nguesso en préside celle dédiée au Bassin du Congo.
Au sortir de l’audience, l’émissaire de Sassou Nguesso a, après avoir dévoilé la raison de sa traversée du fleuve Congo, indiqué que le courrier dont elle était porteuse avait trait à la COP27 qui se tiendra à Charm-El-cheikh, en République arabe d’Egypte. Il s’agit, en effet, du plaidoyer que les 54 Etats africains comptent faire en marge des travaux de la COP27.
Elle a souligné, à ce sujet, que le Bassin du Congo regorge de 10% de la biodiversité mondiale, et constitue le 2ème poumon écologique mondial, après l’Amazonie au Brésil. Cependant, a-t-elle fait savoir, s’il faut ajouter le stock de carbones dont il dispose aujoud’hui grâce aux tourbières, le Bassin du Congo est premier en matière de stock carbone net de la planète.
Donc, avec cette richesse, les pays membres du Bassin du Congo voudraient peaufiner des stratégies en vue de mieux faire entendre leur voix et obtenir gain de cause. Ils ne vont pas quémander auprès de quiconque, mais seulement faire comprendre aux polleurs leur obligation de compenser leurs émissions des gaz à effet de serre qui endommagent la planète «Terre». «Pollueur paye», c’est sur ce principe sacro-saint que les Africains, particulièrement les pays qui détiennent des solutions en échange de la pollution, vont s’appuyer pour leur plaidoyer en vue de la compensation à laquelle ils ont pleinement droit.
«Les pays du Bassin du Congo doivent, en effet, convaincre les pays riches de mettre des moyens pour que la préservation des forêts obtienne des compensations conséquentes en vue d’assurer le mieux-être des populations riveraines».
Dom

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