Budget 2023 : Sama Lukonde bientôt devant les députés pour défendre ses 14,6 milliards USD

Réconforté par la performance historique d’avoir atteint et dépassé les assignations budgétaires de l’exercice 2022 encore en cours, fin troisième trimestre, le Premier ministre s’apprête à aller défendre le projet de budget de l’exercice 2023. Déposé conformément le jour de la rentrée parlementaire, tel que le recommande la Constitution, le projet de budget 2023 se chiffre à l’équivalent en dollars américains de 14 milliards 600 millions, soit 29.520,9 milliards de FC.

Estimé équilibré en recettes et en dépenses, ce projet de budget présente un taux d’accroissement de 32,7 % par rapport au budget de l’exercice en cours, chiffré à 22.253 milliards de FC, équivalants à 11 milliards USD.
Il présente plusieurs innovations par rapport au budget de l’exercice en cours, notamment :
– un accroissement de 45,8% des crédits alloués aux investissements comparativement à l’exercice 2022 ;
– une réduction de 14,3% des frais de fonctionnement des institutions par rapport à l’exercice 2022 ;
– un accroissement sensible des parts des crédits alloués aux secteurs sociaux et porteurs de croissance, particulièrement dans l’Agriculture (110,5%), Pêche et Elevage (205,7%), Santé (62,1%), et l’Education (39,1%) ;
Il a été constaté un alignement aux engagements internationaux des parts des dotations des secteurs prioritaires tels que le budget de la Santé (10%) à même de converger progressivement vers les engagements de la Déclaration d’Abuja, 18,8% alloués à l’Education dans son ensemble pour un alignement graduel à la Déclaration du sommet de Londres sur l’éducation, 10% réservés au secteur de l’Agriculture conformément à la Déclaration de Maputosur l’agriculture et la
sécurité alimentaire, et enfin le renforcement des parts de crédits dans les secteurs de la défense et sécurité (10,4).
Le budget du prochain exercice prend également en compte les revendications sociales des travailleurs, conformément aux accords conclus par les bancs syndicaux avec le gouvernement; la poursuite de la gratuité de l’enseignement primaire; la poursuite du financement du Programme de Développement Local de 145 Territoires (PDL-145T); l’assainissement du fichier et la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’Etat; la provision conséquente des crédits relatifs à la mutualisation des opérations électorales et celles de
l’identification des populations.
Par ailleurs, la ventilation des dépenses du budget général en rubriques se présente comme suit : dettes publiques et frais financiers arrêtés à 1.637,5 milliards de FC représentant un taux d’accroissement de 34,5%; rénumérations 7.602,8 milliards FC représentant un taux d’accroissement de 23,1%.
Quant aux biens, matériels et prestations, l’enveloppe allouée est de 2.992,5 milliards FC représentant 10,7% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 10,6% ; Les transferts et subventions: 3.991, milliards FC représentant un accroissement de 81,0% ; Les dépenses d’investissement : 10.577,9 milliards FC, soit 37,8% du budget général et un taux d’accroissement de 45,8%;
Enfin, les dépenses exceptionnelles sont de l’ordre de 1.185,0 milliards FC représentant 4,2% des dépenses du budget général. C’est ici qu’on trouve le financement des opérations électorales (800,0 milliards FC), des opérations de recensement et d’identification de la population (220,0 milliards FC), la couverture d’éventuels sinistres et calamités (75,0 milliards FC), la réserve budgétaire (90,0
milliards).
Dom

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