«Sexe et Plus» nouveau concept des faits de société sur la table de Rose Mutombo Kiese

La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, avait reçu à son cabinet une délégation des femmes du «Cadre de Concertation de la Femme Congolais» (Cafco). C’est dans la soirée du le 11 août 2022 au Palais de justice que la ministre s’est entretenue avec cette délégation conduite par la présidente intérimaire, Felly Kanku, qui a remis à la patronne de la justice «un document sur l’analyse comparative entre le sexe et le plus». Ce
nouveau concept, a été initié par les membres de cette plateforme des organisation féminines, après analyse des questions et problèmes de société auxquelles les femmes et les hommes doivent faire face au quotidien.
Au sortir de cette séance d’échange avec la ministre de la Justice, qui fut présidente de cette plateforme, Felly Kanku, la présidente intérimaire de Cafco, a déclaré ce qui suit: « nous venons en plaidoyer chez la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, avec un nouvel outil, qui renforce le genre. Nous savons que Madame la ministre d’Etat est spécialiste en
genre ou experte en genre ».
Felly Kanku a fait savoir à la presse qu’il s’agit d’une analyse comparative entre le sexe et le plus. Selon elle, le « plus » concerne tous les aspects spécifiques qui entourent un individu pour la paix, en se référant à la Résolution 1325 des Nations unies.
«D’abord pourquoi sommes-nous venus au ministère de la Justice ? On a toujours dit que la justice élève une nation. Dans la vie pratique, il y a toujours le global, c’est-à-dire qu’on résout toujours le problème d’une manière globale, sans rentrer dans les détails et sans pouvoir chercher dans les détails quel est le problème spécifique d’une femme par exemple de 50 ans et de celle de 80 ans.
Et donc, Cafco a amené cet outil pour que la ministre d’Etat, Rose Mutombo Kiese, intègre petit à petit dans la politique et le programme de son ministère ce nouvel outil pour que la justice congolaise soit menée à bon port».
Cafco compte remettre cet outil aux gouvernements provinciaux et aux Assemblées provinciales. « Nous devons rencontrer les membres du bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le gouvernorat de la ville de Kinshasa, le ministre des Droits humains… Nous avons été à la Céni, nous avons rencontré la vice-ministre de la Défense, la ministre près les personnes vivant avec handicap… C’est le début de cette campagne de plaidoyer ».
« Nous allons mener cette campagne auprès des institutions provinciales aussi. Nous sommes conscientes que ce n’est pas une tâche facile. C’est du nouveau. La ministre d’Etat nous a dit que nous fassions attention aux nouveaux concepts, à l’environnement. Ce sont des conseils que nous allons pouvoir mettre en pratique pour que la campagne soit bien menée au niveau national ».
« Nous devons faire attention aux nouveaux concepts puisque le monde évolue », a poursuivi Felly Kanku. « Nous avons eu à analyser en nous demandant qu’est-ce qui se passe dans le monde. Si vous voulez résoudre le problème des gens, il faut le faire de manière approfondie. Vous me donnez à manger mais donnez-moi assez que je mange. Vous voulez me juger, jugez-moi par rapport à ma culture. C’est ce qui manquait dans notre environnement’’.
Avec cette nouvelle appréhension des questions de société, nous espérons que le Cafco va s’en sortir, car, l’acceptation commune des questions liées au genre avait demandé beaucoup d’énergie aux organisations féminines, aux professionnels des médias, aux leaders communautaires, etc. De la même façon,le Cafco a milité pour la prise en compte de la parité dans les instances de décision, il va aussi gagner cette nouvelle bataille sur le ‘’le sexe et Plus’’.
Dorcas Nsomue Mpia

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