Affaire Monusco: soutien des «Lega» à Bahati

Plus les jours passent, et davantage s’effrite l’acte d’accusation ficelé par certaines officines politiques contre Modeste Bahati, président du Sénat, au motif qu’il serait le commanditaire des manifestations anti-Monusco enregistrées dernièrement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, notamment à Butembo, Bunia,
Goma, Bukavu et Uvira. La bavure des casques bleus de la mission onusienne sur des civils non armés à Kasindi et la décision d’expulsion du porte-parole de la Monusco par le gouvernement congolais viennent de démontrer que tel n’était pas le cas.

Comme pour tordre davantage le cou à l’intoxication, le speaker de la chambre haute du Parlement, vient de recevoir le soutien moral de ses frères et sœurs de la communauté « Lega » du Sud-Kivu. Une délégation de cette grande ethnie de l’Est du pays était reçue hier jeudi 04 août en audience par Modeste Bahati.
« Halte à l’intox. Modeste Bahati n’est pas l’instigateur de la colère exprimée par les populations, à travers les manifestations contre la présence de la Monusco en République Démocratique du Congo. C’est plutôt un ras-le-bol de ces populations contre cette présence de la Monusco, qui n’a rien apporté sur le plan sécuritaire dans sa mission de maintien de la paix pendant plus de 20 ans».
Tel est la déclaration –choc faite par le peuple « Lega », sous la conduite de son député national Charly Wenga. Selon les notables « Lega », la Monusco n’a plus sa raison d’être en République Démocratique du Congo. Entre autres preuves de l’aveu d’impuissance de la mission onusienne face aux forces négative, ils ont épinglé l’occupation, depuis près de deux mois, de la Cité de Bunagana par les
terroristes du M23, avec l’appui militaire du Rwanda.
Les notables « Lega » ont également alerté Modeste Bahati sur les actes de pillage des minerais dans leurs territoires, dont Walikale, Munenga et Shabunda, par des firmes sans titres ni qualités. L’implication du président du Sénat a été sollicitée en vue de mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises dans cette partie de la République.
Kimp

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *