Naissance d’une « Task-Force» anti-corruption en RD Congo

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, les détournements des deniers publics et le financement du terrorisme en République Démocratique du Congo, l’APLC (Agence pour la Lutte contre la Corruption), la Cenaref (Cellule Nationale des Renseignements Financiers) et l’IGF (Inspection Générale des Finances) ont mis en place une «Task-Force» hier mardi, le 26 juillet 2022, au siège de l’APLC dans la commune de Ngaliema.

Leurs échanges ont tourné autour de quatre priorités, à savoir : Créer une synergie dans la lutte contre la corruption, les détournements des derniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme; renforcer les cadres de concertation entre les autorités, ensuite favoriser la coopération et l’échange
d’information et enfin, assurer des missions conjointes.
En effet, la mise en oeuvre officielle de cette stratégie nationale permettra à ces 3 institutions étatiques de remplir efficacement leur mission d’accompagner la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’éradiquer la corruption, ou à tout le moindre réduire son impact durant son quinquennat.
Thierry Mbulamoko, Coordonnateur de l’APLC, et initiateur de la Task-Force a souligné que son rôle dans la lutte contre n’est plus à démontrer. « C’est dans le cadre de l’appui et de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, dans la lutte contre la corruption et tous les faits assimilés que nous avons initié cette Task-Force…», a-t-il déclaré. Et d’ajouter que les 3 structures vont travailler en en synergie et éventuellement diligenter des enquêtes communes. Pour lui, c’est le signal fort qu’ils donnent à l’opinion tant nationale qu’internationale. Et il y aura d’autres structures oeuvrant dans le secteur, qui vont se joindre à eux, a-t-il souligné.
Adeler Kisula, Secrétaire exécutif de Cenaref, a pour sa part rappelé que la Task-Force vient d’apporter une valeur ajoutée dans la lutte contre ce phénomène devenu endémique. Selon lui, c’est la première fois que les structures de lutte contre la corruption vont travailler ensemble en mutualisant leurs efforts en RDC.
Jules Alingete Key, Inspecteur Général en Chef de l’IGF, a souligné le rôle important que la Task-Force» va jouer dans la lutte contre les antivaleurs instituer en mode de vie depuis de décennies en RDC. «Ces antivaleurs constituent, en effet, un véritable combat de corps-à-corps entre les structures publiques pour endiguer la corruption ainsi que les gens qui font leur apologie», a-t-il martelé. Pour lui, ils doivent faire reculer ces antivaleurs en synergie.
Jean-René Ekofo
L’APLC initie une Task-Force pour lutter contre la corruption au niveau national
Bien qu’elle recule, cette pieuvre tentaculaire qu’est la corruption continue d’être un fléau qui gangrène le pays. La mégestion, la mal gouvernance fait encore des ravages dans la société congolaise et affaiblit l’économie. C’est pourquoi, en vue d’appuyer et de poursuivre la vision du Chef de l’Etat dans la lutte contre la
corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et de mettre en œuvre une stratégie concertée entre les principales institutions étatiques que l’APLC a initié une Task-Force Anti-corruption, Anti-détournement et Anti-blanchiment. L’Agence a ainsi invité le mardi 26 juillet, la Cellule des Renseignements Financiers et l’Inspection Générale des Finances dans le cadre d’une séance de travail.

L’objectif de cette Task Force est de favoriser la collaboration institutionnelle et opérationnelle entre Services et Organismes publics œuvrant dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, dans le respect des mandats et missions de chaque institution. L’APLC, en sa qualité d’Autorité Nationale de Référence
sur les matières liées à la corruption, a décidé de rassembler les différents services et institutions traitant ces questions pour une stratégie de lutte inclusive. D’autres structures étatiques seront graduellement invitées à se joindre à cette force. Les échanges ont porté essentiellement sur quatre priorités.

– Créer une synergie dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ;
-Renforcer les cadres de concertation entre les autorités ;
– Favoriser la coopération et l’échange d’information ;
– Assurer des missions conjointes.

Les résultats attendus sont : une lutte coordonnée avec des objectifs communs et ciblés ; Un cadre de concertation renforcé avec échange d’informations effectives ; Des missions conjointes sont diligentées.
Ensuite, un calendrier d’action et une série de procédures d’échanges d’informations seront implémentés afin de maximiser les efforts.

Chouna LOMPONDA
Conseillère*
Chef de service de la communication

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *