Enfin, Vital Kamerhe est désormais un homme libre. La Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe recomposée, à la demande de la Cour de cassation qu’il avait saisie pour s’opposer à la condamnation définitive l’infligeant 13 ans de prison dans le cadre du procès de 100 jours, a rendu public son verdict hier jeudi 23 juin dans l’après-midi. Au terme de celui-ci, le leader de l’UNC est acquité et lavé de tous les griefs qui lui étaient imputés au premier et second degré de la même juridiction.
On rappelle que Vital Kamerhe sort d’une longue saga judiciaire qui l’a vu condamné d’abord au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe à 20 ans de prison ferme ; puis à la Cour d’Appel du même ressort où au premier degré la peine prononcée au TGI a été maintenue (20 ans de prison), avant d’être réduite à 13 ans au second degré à la suite de l’appel qu’il avait interjeté.
Non convaincu, Vital Kamerhe décide de saisir la Cour de cassation pour s’attaquer à sa condamnation définitive prononcée par la Cour d’Appel de Gombe. Après examen de sa requête jugée recevable, la Cour de cassation retournera le dossier à la même Cour d’Appel en recommandant une nouvelle composition afin de rouvrir le procès. C’est à l’issue de celui-ci qu’il vient d’être acquitté.
On rappelle que Vital Kamerhe a été poursuivi pour détournement des deniers publics et corruption dans le cadre de l’exécution du programme de 100 premiers jours du Président de la République, dans son volet habitat.
Il a été jugé et condamné avec un sujet libanais du nom Samih Jammal qui avait obtenu le marché de construction des maisons préfabfiquées pour militaires dans quelques provinces de la RDC. Au moment de son arrestation, il était directeur de cabinet du Chef de l’Etat.
Avec l’acquitement de Vital Kamerhe, les analystes pensent qu’une nouvelle ère s’ouvre pour l’environnement politique congolais au regard des enjeux et défis à relever.
Dom